Fanfiction Warcraft III

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Les temps ont bien changés

Par Tamerlane

Chapitre 1 : Des orques, ici ?!

Chapitre 2 : Un héro est aussi quelqu'un qui sait fuir

Chapitre 3 : ... Et le sang coula

Chapitre 4 : Au moins il reste la vie

Chapitre 5 : La mission devra attendre

Chapitre 6 : Une bataille fatidique

Malgré un hiver particulièrement rigoureux et un sol couvert d'une épaisse couche de neige, le petit groupe d'elfes de la nuit, parti en reconnaissance dans le pays de leurs cousins : le Quel'Thalas, cheminait tout de même à un bon train. Il va sans dire que leur légèreté leur permettant de marcher sur la neige sans toutefois s'enfoncer ne serait-ce que de l'épaisseur du petit orteil d'un enfant gnome en plus de leur résistance toute naturelle au froid, y est pour quelque chose. Une archère qui formait, en compagnie d'une autre archère, d'un druide-ours et d'une chasseresse (huntress), la première ligne de leur groupe, prit un risque inutile en posant une question à leur chef (en leur langue coulant telle une brise de printemps, mais à la fois sombre comme un mal intemporel les rongeant), un chasseur de démons du nom de Drivamerniel :

- Je sais que nous sommes en mission de reconnaissance, mais où allons nous exactement?

- Pour commencer nous n'allons nul part, nous cherchons quelque chose et pour terminer, tais-toi.

- Mais qu'est-ce que nous cherchons exactement?

Un simple regard de Srivamerniel à l'endroit de Yléonia (l'archère en question) suffit pour éteindre sa curiosité persistante. Après quelques heures de marches et de silence ininterrompu, il annonça qu'ils devraient trouver un abri pour la journée, que ce serait plus sûr pour eux et pour leur mission et s'adressant à un arbre il commenta :

- N'est-ce pas Jjalomeavha?

Sortant de la maigre obscurité précédant l'aube, une femme elfe déclara :

- Peut-être plus sûr pour vous tous, mais pour moi, même si je ne peux profiter de la nuit, il n'y a pas âme qui vive sur ce monde que je ne pourrai prendre quand je le voudrai.

- Oui, bien sûr, après tout n'êtes vous pas issue de la plus haute marque des assassins?

- Votre perspicacité est exemplaire mon cher Sriv.

- On ne m'appelle plus ainsi depuis que j'ai passé mon Kith-Kennathan, il y a de cela près de 2 siècles et en tant que votre supérieur vous n'aurez le droit de m'appeler ainsi que si je vous en donne la permission, ce que je ne ferai évidemment jamais, si vous insistez ne serait-ce qu'une autre fois, vous passerez devant le comité exemplaire. Et cela compte pour vous tous, je donne les ordres, car j'ai été choisi pour cette mission puisque je suis le mieux désigner à l'accomplir, me suis-je bien fait comprendre?

L'air grave qui s'arborait sur le visage de tous les membres de la petite compagnie montrait une approbation explicite. C'est sur ces dernières paroles qu'ils décidèrent d'élire domicile pour la journée au sommet d'un peuplier comme on en voit uniquement dans les forêts des Hauts Elfes. La nuit était tombé sur le Quel'Thalas lorsque Jjalomeavha revint de sa ronde crépusculaire et annonça à Srivamerniel :

- Il y avait une vague odeur d'orques dans les parages, encore très loin, je dirais à une demie lieu (environ 2 km), mon odorat ne me fait pas défaut, ça j'en suis certaine.

- Hum c'est un très mauvais présage que tu m'annonces là, si les orques ont réussis à se rendre jusqu'ici, cela veut dire que nos cousins ont beaucoup de difficultés à les contenir, je savais bien qu'ils ne pouvaient pas compter sur ces misérables humains, leur race est si jeune et...éphémère. Quoiqu'il en soit, nous ne devons tout faire pour les éviter, ils peuvent nous repérer aussi bien que nous pouvons le faire d'eux, s'il advenait qu'ils sont plus d'une quizaine, nous aurions peu de chances de nous en sortir vivant, sais-tu par où ils se dirigeaient?

- Vers l'ouest je crois, dans la même direction que nous allons.

- Dans ce cas nous allons bifurquer vers le sud.
Les 6 enfants du Kalimdor prirent donc le chemin du sud-ouest, menant directement sur un village elfe, du moins, il y en avait un il y a 68 ans de cela. La nuit se déroula sans encombre majeur, mis à part une vague odeur d'un mélange de boue et de viande avariée brûlée, caractéristique des orques. Ils se reposèrent encore une fois à trois centaines de coudés du sol (plus de 160m de haut), à la cime des arbres, mais cette fois, personne ne dormait, ils étaient tous à l'affût du moindre changement du visage de la forêt, prêt à tuer quiconque pourrait possiblement compromettre leur mission. Mais rien ne bougea, pas un animal, pas même un oiseau n'osa s'approcher assez près de leur champ de vision.

Leur 22ème journée de voyage depuis leur départ de leur cher foyer du Kalimdor tirait à sa fin lorsqu'ils se remirent en route en direction d'un objectif que seul leur chef connaissait. C'était au tournant d'un bosquet de ravenalas des neiges à l'orée d'une clairière qu'ils aperçurent ce dont ils redoutaient, des orques des centaines, voire des milliers d'orques campés dans l'attente d'une bataille prochaine. Aussi loin que leur vue perçante leur permettait, ils pouvaient discerner sur chacun de leurs visages et de leurs corps les peintures et les symboles de guerre signifiant que trop bien leurs intentions hostiles. À perte de vue il n'y avait pas QUE des orques, bien sur quelques dizaines de catapultes ici et là, des loups montés, des orques aux pouvoirs chamanistiques, mais aussi tout un contingent de créatures abominables les accompagnait, le Fléau, seulement quelques cours instants c'était passé, mais la vision de cette horreur semblait perdurer encore longtemps, probablement plus longtemps que chacun de ces elfes ne l'aurait imaginé, elle allait les poursuivre jusque dans leurs rêves et même dans leurs arbres du Kalimdor en compagnie de leur âme soeur à chacun, mais cela ils ne le savaient pas encore.

Srivamerniel ordonna la retraite, à contre-coeur, lorsqu'il s'aperçut que leur présence avait été détectée. Aussi rapidement que le vent d'automne rageant sur les plaines du nord de la cité de Lordaeron, les 6 comparses prirent la fuite en direction du sud. Même si les orques étaient beaucoup moins rapides, ils continuèrent à les poursuivre, se fiant à leur imposante troupe de recherche, mais aussi à leur odorat . Srivamerniel n'avait plus le choix, ils se seraient découverts d'ici peu, les orques étant d'infatigables poursuivants, ils devront les combattre même au péril de leurs vies et ça il ne le savait que trop bien. « La stratégie sera notre plus grand allié » se dit-il, mais à 6 contre plus de 50, il devait avoir un plan digne du plus grand stratège pour penser les vaincre.
- Yléonia, Vylaosnèar, grimpez à un de ces arbres et tirez à vue sur les orques.

Elles s'exécutèrent.

- Losfelkedri, vous savez ce que vous avez à faire.

Et l'elfe en question se transforma en un ours titanesque capable d'ouvrir la cage thoracique de n'importe quel homme en armure d'un simple coup de patte.

- Manlevrata, toi et ton ours vous allez aider Losfelkedri à faire en sorte qu'aucun orque ne parvienne à toucher l'arbre où son Yléonia et Vyloasnèar. Quant à moi, je vais tenter de faire diversion.

- Et qu'est-ce que je fais moi?

- Toi, Jjalomeavha, et bien tu fais ce que tu as toujours su faire.

Un rictus empli de malignité se dressa sur le coin des lèvres de l'assassin elfe. Le sifflement des cordes des archères signifia l'arrivée imminente des maraudeurs orques, aussi promptement qu'il avait entendu le premier orque pousser un caverneux cri de souffrance, Srivamerniel parti en courant, mais déjà...déjà sa silhouette avait changé, on aurait dit qu'il avait l'air plus imposant, plus fort et plus puissant.

Le combat s'engagea peu de temps après, malgré les nombreux morts qu'avaient fait les rapides flèches du Kalimdor, la vague d'assaillant orque était beaucoup trop nombreuse pour que 2 archères décochant pourtant à un rythme infernal n'ait pu seulement la ralentir. En un cours laps de temps, les deux défenseurs de l'arbre commencèrent les hostilités et multipliant les membres mutilés, les gorges lacérées et les tête décapitées, ils évitèrent la mort à plusieurs reprise n'écopant que de simple blessures sous l'adrénaline, mais qui auraient pu tuer un homme sur le coup. Manlevrata venait tout juste de se défaire d'un combattant qu'elle sentit le plat d'une hache tomber lourdement sur son épaule, elle se retourna pour apercevoir un orque tombant inanimé à ses cotés et la personne de Jjalomeavha qui venait de lui sauver la vie.

- Tu as été longue à arriver

Lançant son couteau qui passa à une main de la tête de Manlevrata, elle ne déclara que ceci :

- Désolé, j'avais d'autre chose à faire

- Ah bon, d'autre chose à faire en un moment pareil

Et elles se lancèrent toutes deux sur l'ennemi, comme revigorer par un sentiment nouveau. C'est à ce moment quelles entendirent un intense cri de rage, plus grand que n'importe quel mortel aurait pu pousser, une vague de terreur les envahirent lorsqu'elles aperçurent un démon, énorme, rouge comme le sang, cornu comme un taureau monstrueux et arborant une épée titanesque. Il fondit sur les troupes orques tel un raz de marée éteignant un incendie de brousse, quelques 15 orques tombèrent, soit perforés par les crocs du monstres, soit profondément lacérés par ses doigts osseux, mais pour les plus chanceux leurs corps fut tout simplement séparer en 2 par l'épée en flammes. Les quelques orques qui restaient prirent leurs jambes à leur coup, la bataille était gagnée.

- Alors, elle était réussie ma diversion ?
Tous les membres de l'expédition subirent des blessures plus ou moins importantes, hormis Srivamerniel, même les deux archères reçurent des flèches et des coups de haches orques, mais aucune n'étaient sérieusement infectées ou empoisonnées, ce qui força le chef du groupe à prendre une décision vitale. Ils n'utiliseraient pas leurs potions de soins, ils en avaient très peu, car une bataille contre plus de 50 orques n'étaient pas vraiment au programme et ils préféraient voyager léger, de plus ils en auront probablement besoin dans des temps futurs, mais pas si éloignés; ils devront donc se fier à leur médecine pour que leurs plaies se cicatrisent rapidement. Malgré le fait que tous étaient exténués, particulièrement le chasseur de démon, après avoir usé d'un pouvoir aussi exigeant, mais le problème est qu'il y avait eu des survivants ennemis et donc donner la possibilité de fournir certains renseignements qui pourraient mettre leur vie en danger, des renseignements du genre : « Elfe; ici » comme aurait dit un maraudeur orque dans sa langue brutale; de toutes façons, si aucun orque ne seraient revenus, ça aurait été tout aussi douteux sauf, bien sur, si l'armée aurait été dirigée par un commandant aussi peu vif d'esprit qu'un orque, ce qui n'était malheureusement pas le cas. Force était d'admettre qu'ils devaient continuer de marcher presque jour et nuit, en ayant grâce de peu de repos : « Mettre le plus de distance entre nous et les orques sera que plus bénéfique pour nous », s'était dit Srivamerniel.

Et c'est ainsi qu'ils se remirent en route vers le soi-disant village elfe que leurs cartes indiquaient. Avec, l'idée d'avoir un bataillon orque au grand complet au trousse, personnes dans le groupe ne se faisait prier pour presser le pas et avec cette allure, ils purent gagner les abords du village. « Un village elfe palissadé!?! Il y a vraiment quelque chose qui cloche » réfléchit Srivamerniel, avec une exactitude qu'il ne se savait point. Le soleil maintenant couché, il pouvait à présent utiliser sa vision nocturne elfique pour tenter d'apercevoir quelque chose lui permettant de tirer quelconque renseignement sur la raison d'être de cette palissade. Après avoir ordonné au reste de la compagnie de l'attendre, il grimpa dans un arbre avec une aisance déconcertante pour un humain et perché à cette hauteur il put distinguer clairement la silhouette encore chaude de cadavres...de cadavres elfes...un haut-le-coeur le submergea immédiatement et son esprit était maintenant troublé par la vision chaotique de ce camp...maintenant ennemi. Ce fort improvisé abritait que peu d'orques, mais il serait vain de le prendre d'assaut, même si la victoire serait presque assurée, ça ne leur servirait absolument à rien, tous les objets qui auraient possiblement pu leurs être utiles, ont probablement été utilisés, détruits ou tout simplement mangés.

Srivamerniel redescendit de son poste d'observation pour annoncer la nouvelle de mauvaise augure et réfléchit un instant, un très long instant avant d'annoncer sa décision finale :

- Mais où est encore passée cette indisciplinée de Jjalomeavha? Elle n'est jamais là lorsqu'on a besoin d'elle.

- Mais de quoi parlez-vous donc, mon cher?

- AH, vous êtes-là, ça tombe bien je vous cherchais.

- Mais j'ai été là tout le temps.

- Oui, bon...peu importe, j'ai besoin de vous pour une mission.

- Enfin, je vais pouvoir m'amuser.

- Il n'y a pas de quoi rire je vous l'assure, il y aurait une grotte près d'ici et elle serait habitée par toute une tribu de troll, j'ai besoin de savoir s'ils sont encore là.

- Aucun problème, je reviens dès que je peux.

Et elle s'élança dans la direction de la grotte telle une ombre se déplaçant au gré des obstacles sur lesquels elle était réfléchie. Elle revint quelques heures plus tard le sourire fendu jusqu'au oreilles et annonça le fruit de ses investigations :

- Il y a bel et bien une grotte, vide de trolls, mais un groupe d'ogres mercenaire y aurait élu domicile en attendant un contrat prochain, en revanche, j'ai rencontré un humain très sympathique, suivit d'une armée d'humains, de hauts-elfes et de nains.

- QUOI !!! Des orques, des humains, des ogres et même des nains sur un territoire aussi sacré que ce celui-ci, non, mais dites-moi que je rêve...ça, ça c'est vraiment le bosquet! J'y crois pas mes longues oreilles, j'ai pourtant plus de 3 siècles d'existence, mon père était grand orateur de la lune de ma cité et pourtant, pourtant jamais nous n'avions entendu parlé de pareille situation. Arg...si seulement nos cousins avaient faits comme nous leur avions dit et ne pas utiliser la magie, c'est ça qui a ramené ces démons et créer le désordre dans lequel on vit, le résultat ne sera pas joli ça c'est moi qui vous le dit, lorsque toute la planète aura été anéantie, même si c'est notre race ou les Hauts et leurs alliés qui gagnons, le travail à faire sera titanesque...

- Oh, consolez-vous très cher, nous sommes encore vivant, par miracle, et il y a une armée complète qui ne demande qu'à nous aider.

- A NOUS aider?

- Et bien pas exactement, en fait c'est plutôt nous qui devrions ne demandez qu'à les aider.

- La limpidité n'est pas une de vos qualités, ma chère.

- Voilà pourquoi je suis assassin.

- Vous ne répondez toujours pas à ma question.

- Laquelle?

Srivamerniel, commençait à être à bout de nerf :

- En quoi pourraient-ils nous aider?

- Ah, ça! Et bien, je leur ai dit que nous avions la position exacte où est stationnée l'armée ennemi, par où elle se dirige et pour ces renseignements, que mon supérieur allait leur donnez, nous aurons droit à des soins , du repos et de la protection, pas mauvais n'est-ce pas?

- Merveilleux, enfin une bonne nouvelle, alors en route.
Ils prirent donc le chemin inverse que Jjalomeavha venait tout juste d'emprunter et avec un bon pas, ils rejoignirent l'armée hétéroclite campée à quelques lieux de là. Le soleil venait de percer l'horizon lorsque les gardes du camp improvisé se mirent immédiatement en position pour intercepter quelconque malfaiteur.

- Qui va là?

Srivamerniel, qui connaissait tout juste assez de l'humain pour lui fournir les renseignements suivants :

- Srivamerniel, elfe du Kalimdor, et ses hommes...et femmes, je dois parler au dirigeant de cette armée.

- Euh...et bien, à vrai dire, nous n'avons eu aucun ordre laissant le droit de passage à des elfes de la nuit.

Srivamerniel était quelque peu décontenancé par ce que le garde venait d'annoncer, il croyait que leur visite était connue de tous, mais apparemment il se trompait, il demanda alors au garde s'il pouvait aller chercher son supérieur et ce dernier envoya un soldat, qui avait le malheur de passer par là, aller chercher le capitaine Mathias, ce dernier voyant bien la situation (il était exceptionnel de voir des elfes de la nuit par ici, d'ailleurs, c'était la première fois qu'il en voyait de tout sa vie), s'empressa d'aller jusqu'à la tente dudit capitaine et de lui expliquer ce qu'il avait vu. Mathias, ayant compris aussitôt pourquoi le général Gunthar semblait anormalement excité face à l'idée d'avoir à affronter une armée composée d'orques et de morts-vivants, sans même savoir où elle se trouvait, puisqu'aucun éclaireur n'était revenu vivant, parti aussitôt à la rencontre des visiteurs de l'autre continent.

- Bonjour mes amis, veuillez pardonner la maladresse de mes gardes, ils n'ont pas été avertis de votre imminente arrivée.

- C'est tout pardonner, maintenant.

- Bien, très bien, venez avec moi, nous allons rencontré le général Gunthar, le commandant de toute cette merveilleuse armée.

- L'utilisation de merveilleuse est discutable, je peux voir des nains partout où je regarde et sentir leur puanteur à tous instants.

- Allons, allons, mon cher?

- Srivamerniel.

- Nous sommes en temps de guerre et la race humaine comme toutes les autres races de ce monde est en péril, nous devons impérativement oublier les différents qui pèsent entre nous et régler ce conflit avant qu'il ne soit trop tard.

- Peut-être, mais il reste que tout ce qui arrive est de la faute à nos cousins.

- Écoutez, ce qui est fait est fait et nous ne pouvons rien y changer, nous sommes pris dans la situation présente et la meilleure chose à faire est de faire de notre mieux.

- Vos paroles sont emplies de plus de sagesse que je ne l'aurais imaginé pour un humain, mais il n'en reste pas moins que si nous n'apprenons pas de nos erreurs, même si nous vainquons les démons, les orques, Ner'zhul et son armée, un jour...un jour ce sera notre perte à tous, si nous n'apprenons pas.

- C'est exact, mais puisque nous arrivons près du pavillon de notre sire, je vous pris de suspendre cette conversation et de nous dévoilez à tous ce que vous savez.

Et c'est ainsi que Srivamerniel pu informer l'armée alliée du dernier emplacement de l'armée ennemi, de leurs déplacements et donner une approximation très vague (à perte de vue) de leur nombre et de l'alliance morts-vivants - orques. Il leurs dit aussi ce qu'il croyait être leur chef, une espèce de fantôme qui léviterait dans les airs, avec une immense énergie glaciale émanant de lui, sans aucun doute il sera une force imposante à vaincre à lui seul. Pendant que Srivamerniel dévoilait ces renseignements vitaux, ses compagnons purent jouir de soins à leurs blessures, même si l'idée d'être touché par des humains les dégoûtaient horriblement. Le lendemain, Srivamerniel alla rejoindre Gunthar et lui annonça qu'il avait une mission à accomplir et qu'il devrait partir dans les plus brefs délais, mais seulement après l'avoir remercié de l'hospitalité qu'il leur avait accordé. Gunthar fut quelque peu surprit de l'annonce de son hôte, il lui dévoila qu'en réalité, il avait l'intention que ce soit eux qui allaient abattre l'effroyable créature. Une vague de dépression l'avait soudain assaillit : « Bien sur, comme si nous étions de taille à affronter une telle chose » se dit-il, mais il ne savait que trop bien qu'ils n'avaient jamais eus à affronter autres morts-vivants que des squelettes, des zombies et peut-être quelques-uns parmi ces hommes, nains et elfes de renfort avaient peut-être vaincus des ghouls ou voire même des abominations, il savait aussi que même avec tout leur courage, la peur qu'inspire cette créature à sa seule vue est suffisante pour faire fuir n'importe quel nain réputé pour sa vaillance, et ce en connaissance de cause, il ne pu se résoudre à refuser : ils allaient donc, avec l'armée, attaquer ceux qu'ils avaient voulu fuir en ayant comme mission de tuer une créature dont il ne connaissait même pas le nom ou l'étendue de ses pouvoirs.
Cela faisait déjà quelques heures que les soldats de l'armée alliée avait commencée à défaire les tentes, aiguiser leurs lames et faire les derniers ajustements sur leurs armures, lorsque Srivamerniel prit enfin la décision de ne plus essayer de dormir, il voyait bien que ça ne servirait à rien et que de toutes façons, l'adrénaline du combat le tiendrait suffisamment éveillé. Il sortit de sa tente personnelle qui surplombait la vallée dans laquelle ces bataillons avait élu domicile pour quelques jours et contempla quelques instants la vision que lui procurait cette armée en mouvement, chaque petite fourmi se dirigeant dans une direction qu'elle seule connaissait...la vision de voir toutes ces minuscules taches de couleur chaotique...savoir que tous ces hommes, ces elfes, ces nains sont là pour se battre...la vision de la mort qui rôdent...une vision apocalyptique pour un elfe sachant que tous ça ne sert absolument à rien et que le sort du monde est déjà joué. Mais Srivamerniel se dit que même si sa vie, éphémère dans l'éternité, n'aurait eu aucun rôle à jouer dans l'enfer de la bataille, au moins il l'aurait vécue jusqu'au bout et que même si cette terre serait son lit de mort, cette neige, le linceul lui permettant de vivre en paix pour l'éternité, il savait qu'il a fait uniquement ce qu'il avait à faire. Il se dirigea donc pour aller rencontrer le général Gunthar, mais voyant que celui-ci était beaucoup trop occupé à dire aux ingénieurs de faire attention avec la poudre à mortier, à la cavalerie de contrôler leurs montures et de trouver où était passée cette satanée huile pour enflammer les flèches, il décida de revenir peut-être un peu plus tard et d'aller méditer à la cime d'un arbre comme le faisait tous les elfes de la nuit lorsqu'ils se préparaient avant une bataille où ils croyaient que les valkyries viendraient les chercher. Le soleil était debout depuis déjà une bonne heure lorsque les quelques milliers d'hommes étaient maintenant fin prêts. Srivamerniel descendit de son arbre et alla rejoindre le reste de sa troupe « d'élite » prévue pour anéantir le général de l'armée ennemie. Leur seule présence parmi les rangs semblait donner du courage à des hommes qui en manquaient cruellement. Se disant que Gunthar ne devait plus être aussi occupé, il décida d'aller s'enquérir des nouvelles qu'il aurait possiblement pu avoir. Il avait vu juste :

- Alors Gunthar, comment la bataille s'annonce- t-elle?

- Désastreuse.

- A ce point?

- Non, pire, selon deux éclaireurs, qui sont finalement revenus, ils seraient plus de 20 000 orques et environ 5 000 morts-vivants, dont une bonne centaine de héros.

- Et nos forces ne sont pas aussi imposantes?

- Vous voulez plaisantez n'est-ce pas?

- Expliquez-moi.

- C'est que l'épine dorsale de notre armée est un escadron de 500 chevaliers.

- Et ce ne sera pas suffisant?

- Pour l'amour de Lothar, Srivamerniel, avez-vous déjà participé à une bataille de cette envergure?

- A vrai dire non, notre peuple préfère les escarmouches rapides et discrètes aux batailles à terrain découvert où nous pourrions subir de lourdes pertes.

- Pas étonnant que vous n'y connaissez rien.

- Je vous pris de m'excusez, mais j'aimerais bien comprendre, n'avons nous pas la totalité des archers elfes dans cette contrée avec nous?

- Je vous pris de m'excusez? Où avez-vous appris à parler l'humain comme cela?

- A vrai dire, une très gentille sorcière m'a prêté un ouvrage écrit par Nielas Aran.

- Vous voulez dire, le défunt Nielas Aran? Père de Medivh et plus grand conjurateur de tout Azeroth?

- Ah...c'est donc lui qui a engendré le dernier descendant de l'ordre de Tirisfal, intéressant, mais vous n'avez toujours pas répondu à ma question.

- Ah oui!! effectivement, mais vous ne devez pas oublier que 3000 archers pourrait être réduit en bouillie si la charge orque parvient à outre-passer nos 2 seules lignes de défense, ce qui est très possible étant donné que nous sommes inférieur en nombre par 2 fois.

- Ah je vois...et le pouvoir de la magie? Vous ne compter pas dessus?

- Si, bien sur, mais le fait est que eux aussi ont aussi ces pouvoirs.

- Dans ce cas je tâcherai d'accomplir à bien l'objectif que vous nous avez donné à moi et mes compagnons.

- Je vous en serai très reconnaissants, mais n'oubliez pas que vous devrez vous frayez un chemin jusqu'à lui, vous ne ferez bien entendu pas parti du premier assaut, mais par la suite vous devrez vous débrouillez seul, tous serons dès l'or engagé en mêlée.

- Entendu, je vais rejoindre les autres.

Gunthar ne répondit pas, probablement trop troublé par le fait que sans le vouloir Srivamerniel venait de lui faire prendre conscience, à nouveau, que la bataille était déjà perdue d'avance.

Il marchèrent la journée entière et le soleil était sur le point de se coucher à l'horizon lorsqu'un cavalier chevaucha en trombe à travers tous les rangs en gueulant :

- DES ORQUES!!! DES ORQUES!!!

Une frénésie indescriptible envahit soudainement l'armée entière, seuls les nains purent garder un calme incertain, la bataille était imminente, Srivamerniel pouvait lire la peur sur le visage de plusieurs et la résignation sur le visage de certains, lui-même étant résolu à se battre jusqu'à la mort. Ils étaient sur le haut d'une colline et les orques dans le bas : « Au moins nous avons l'avantage du terrain », se dit Srivamerniel : « Gunthar doit penser la même chose présentement », se répliqua-t-il aussitôt à lui-même. « Est-ce que nos ordres ont changés? », lui demanda Losfelkedri, « Non, mais attendez mon signal et quoiqu'il arrive restons groupé », lui répondit Srivamerniel.

Gunthar se rendait bien compte que l'armée ennemie avait été avertie de leur présence et il su maintenant ce qu'était le faible bruit de cor qu'il avait entendu 1 heure au paravent, il ordonna aussitôt aux archers d'enflammer leurs flèches et de tirer autant qu'ils le pouvaient. Pour la première fois de sa vie, Srivamerniel vit disparaître le soleil alors que le ciel était encore bleu et qu'aucune des 3 lunes ne s'interposaient, il était tout simplement estomaqué, l'infernale cadence de tir des archers elfes que créait la vague de flèches ininterrompue faisait en sorte que seulement quelques rayons de soleil traversaient le nuage de bois, de feu et d'acier elfique. Mais leur hauteur était aussi un désavantage face à la horde ennemie qui avait entreprit depuis belle lurette l'ascension de l'emplacement où ils se trouvaient . Même si les orques étaient tombés par centaines, Gunthar devait se résoudre à envoyer ses hommes en pleins milieux de leurs troupes, espérant que la charge serait efficace au point de diviser les rangs ennemis, mais il savait que c'était bien trop fragile pour pouvoir espérer gagner une bataille. Il ordonna tout de même aux elfes de cesser le feu et aux fantassins de descendre la pente qui les séparaient des imminents assaillants orques. La première charge fut un succès relatif, mais des 4000 hommes qui étaient descendus comme première vague d'attaque, seulement quelques centaines étaient restés debout peu de temps après, mais les nombreux grunts aidés de plusieurs centaines d'abominations les avaient réduits en bouillis. Voyant les wolf raider qui les attaquaient sur les flancs, Gunthar ordonna aux rifleman de tirer 3 feux de lignes, après quoi les chevaliers chargèrent, le résultat fut positif, mais ça, c'était sans compter sur les masses de wyvern raider qui fondaient à présent sur ces derniers. Les archers se mirent à leur tirer les quelques flèches qui leurs restèrent pendant que les rifleman rechargeaient leurs mousquets, mais le front était presque anéantit et les ghouls ennemis, plus lentes, avaient maintenant accomplies leur rôle de renfort aux troupes avancées. Gunthar, qui espéraient n'utiliser la magie que comme dernier recours, ne pensais pas à avoir à l'utiliser aussi rapidement, il ne lui restait qu'une ligne de fantassins et ses chevaliers se faisaient présentement réduire en charpie, il ordonna donc à son mage et conseiller personnel de déployer toutes les forces qu'il avait sous son contrôle, résultat : des élémentaux d'eau apparurent pour ensuite se diriger vers l'ennemi, des masses de glace tombèrent sur les troupes ennemis, mais ce n'était pas suffisant, les pouvoirs obscurs de l'ennemi faisaient rage.

D'où il était, Srivamerniel pouvait clairement voir des sorcières tomber mortes sans raison apparente, des morts-vivants sur le point de mourir, presque revenir à la vie et des dizaines d'hommes se tourner contre les siens ou encore s'enfuir en criant de peur, mais ça, ce n'était peut-être pas de la magie. Il entendit au loin Gunthar lui donner l'ordre d'attaquer, il savait que le moment était venu. Il ordonna à ses compagnons de le suivre et comme il descendait dans la vallée il vit quelques maître de lames et des chefs minotaures arborant respectivement leurs étendards de guerres et leurs totems cabalistiques, bien sur ils étaient suivis d'autres grunts, shamans et gargouilles en plein vol; il regarda autour de lui pour trouver quelque chose lui donnant une lueur d'espoir, il vit le restant des troupes de mêlées de l'armée humaine accompagnés de quelques roi des montagnes : « Leur aide sera précieuse » se dit-il. Après avoir traversé les restants de la première vague d'assaut ennemi presque intacte, Srivamerniel se sentit comme hors de lui, comme si quelque chose de trop familier était tout prêt, quelque chose qui le guettait dans l'ombre de la bataille, mais la vue d'une hache orque dont la trajectoire se rapprochant critiquement de sa tête le ramena bien vite à la réalité, il esquiva l'attaque et planta l'hémisphère oriental de son arme typiquement elfique dans le flanc droit du malheureux orque. Une pierre atterrissant à quelques pas de Srivamerniel lui rappela soudainement que les orques avaient des catapultes et qu'ils ne les avaient pas encore utilisées, mais le fait qu'ils tirent en pleine mêlée, ne le surprenait guère, déjà il voyait des squelettes se relever près à combattre une deuxième fois, seulement, il n'y avait pas que des pierres qui tombaient, des hommes aussi, certains blessés à mort, d'autres arrivant directement du ciel, il savait que ces derniers avaient comme cibles les élémentaux et qu'ils ne tiendront pas bien longtemps, il décida donc d'en finir au plus vite avec leur objectif. Ils poursuivèrent donc leur route à travers maints combats et au travers maints assaillants, mais ils réussirent tout de même à traverser les troupes ennemies et quoiqu'ils avaient tous subits certaines blessures, ils savaient que les dieux étaient avec eux, surtout après avoir fait face à un maître des lames et plein tourbillon. Seulement, il y avait encore fort à faire avant d'arriver au général ennemi, heureusement la plupart des héros étaient occupés à supporter les troupes en plein combat et il n'y avait que la garde du général ennemi à franchir, ce dernier en pleine concentration pour un sort probablement terrifiant. « Encore un chevalier de la mort et un seigneur de l'effroi à vaincre et nous pourrons nous considérer près du but », se dit Srivamerniel.

- Archers, tirez; Manlevrata et Losfelkedri, attaquez; toi Jjalomeavha disparaît et attaque le seigneur de l'effroi avant qu'il n'appelle ses troupes.

Mais il était déjà trop tard, la pauvre Jjalomeavha s'effondra sur le sol, foudroyée par une puissance venue de nul part. Le chagrin envahit Srivamerniel, mais il se mua rapidement en haine, haine dont il avait besoin pour se changer en démon, ce qu'il commença à faire.

Avec 3 flèches dans le corps, un bras en moins dut à la lame de Manlevrata et un cou déchiqueté par les crocs de Losfelkedri, changé en ours depuis belle lurette, fut suffisant pour faire succomber le chevalier de la mort qui avait fait subir le même sort à l'assassin elfique, mais les autres n'en étaient pas encore au courant. Pendant que tous s'étaient acharnés sur le chevalier de la mort, le seigneur de l'effroi, lui, avait absorber le peu de vitalité qui restait à Manlevrata et il se dirigeait maintenant sur Losfelkedri. La mêlée qui s'en suivit empêcha les 2 archers de tirer leurs flèches sans encourir le risque de blesser inutilement l'ours qui était leur ami et allié, ils décidèrent donc de l'engager au corps-à-corps. À griffe contre griffe, Lorsfelkedri tenta en vain de blesser le seigneur de l'effroi, ses sauts gigantesques et sa rapidité bien supérieure l'en empêcha à plusieurs reprise. Alors qu'il le chargea pendant que le seigneur était en train de faire un carnage avec les 2 nouveaux assaillants, Losfelkedri lui bondit sur le dos dans l'espoir de lui ravager le cou ou du moins les ailes, mais au même moment il sentit une épée lui traverser les entrailles, c'était Srivamerniel qui ne se rendit compte de ce qu'il avait fait que trop tard.

Ses deux archers agonisant, son assassin assassiné, sa chasseresse vidée de son sang et son ours tué par sa propre épée, Srivamerniel n'arrivait tout simplement pas à croire ce qu'il lui arrivait, mais ça forme de démon reprit rapidement le dessus et il chargea le général ennemi qui s'avérait être une liche en train de semer mort et destruction partout sur le champ de bataille à l'insu de Srivamerniel. Il parcourut la distance les séparant et voyant le danger arriver, la liche se mit en devoir d'éliminer ce vivant qui lui avait déjà causé bien assez de tord à lui seul. Un combat titanesque s'amorça, d'un coté un elfe de la nuit, résigné à mourir, transformé en démon et arborant une épée en flammes, de l'autre une créature de la nuit morte depuis longtemps résignée à anéantir tout ce qui vivait à la surface de cette planète et usant de sombres pouvoirs pour se défendre, attaquer et semer terreur et destruction partout où le mal le menait, des pouvoirs qui avaient depuis longtemps disparu de la connaissance des simples mortels comme ceux qu'il affrontait. Un coup d'épée déviée avec la plus simple aisance démontra à Srivamerniel qu'il avait à faire à un adversaire beaucoup plus redoutable qu'il ne le croyait. Faisant usage de ses pouvoirs avec ses bras difformes et squelettiques, la liche n'arrêtait pas de faire produire d'importantes déflagrations partout sur le corps du démon. Ne pouvant plus supporter de tels attaques bien longtemps, Srivamerniel se mit en quête de reprendre contrôle de soi, et ensuite de la situation, il attaqua et attaqua sans relâche la liche qui faisait tout en ses moyens pour préserver le bouclier d'énergie qui la sauvait de la mort, définitive celle-là. Mais à mesure que les attaques du démon s'intensifiaient, le bouclier diminuait et elles se rapprochaient inexorablement de la créature. Commençant à être à bout de force, Srivamerniel perdit un instant le rythme qu'il avait acquis, ce qui fut suffisant à la liche pour repasser à l'attaque, mais cette fois, les coups de Srivamerniel pouvaient porter et enfin il allait blesser la liche.

Tentant à la fois d'esquiver et de porter des coups, il voyait que la liche, après avoir perdu un bras et plusieurs tentacules, commençait à faiblir, mais lui aussi, de nombreux os à l'intérieur de son corps étaient réduits en bouillis, la douleur était insoutenable et au moment où il croyait être vaincu, une flèche venu de nul part se ficha dans le crâne du monstre. Un faible sourire de la part d'Yléonia lui fit tout comprendre, mais ce sourire ne dura guère, elle était morte à présent, tout comme son amie d'enfance Vylaosnèar, qui gisait à présent à ses côtés. En voyant la scène de la bataille qui faisait encore rage, Srivamerniel éprouva une sorte de mélancolie, il revint à sa forme initiale, mais la douleur l'empêcha de se tenir debout plus longtemps. Il s'effondra sur le sol, sachant que son devoir était accomplit et regardant cette vision d'horreur que représentait le paysage elfique hivernal torturé sous les mares de sang rouge, vert, noir là où les catapultes continuant de faire leur ravage, le cri des elfes qui meurent, celui des orques en furies et le chant des incantations magiques parsemé ça et là, le crépitement du feu, le bruit de détonations et celui d'une explosion gigantesque, comme un météore qui venait de s'écraser et encore un et un autre. Srivamerniel regarda autour de lui pour comprendre ce qui se passait, les démons arrivaient, ils allaient faire ce pour quoi ils existaient, détruire, anéantir, éradiquer, tout, absolument tout et prendre l'énergie de la planète et s'en aller ailleurs pour ne laisser qu'une masse désertique et parfaitement stérile, les démons étaient arrivés, mais Srivamerniel ne pouvait rien y faire, déjà l'un d'eux l'avait reconnu et se précipita pour lui.

Et une tête à moitié carbonisée roula, celle d'un elfe de la nuit résigné à n'être rien dans ce chaos, une tête dévalant une pente pour finir sa course contre celle d'un orque exprimant les mêmes sentiments. « Pardonne-moi, ma chérie, j'ai tout fait pour sauver notre enfant », furent les derniers mots de cette tête roulante.

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Non, mais avouez que la fin est hot tout de même...enfin, j'aimerais vraiment ça savoir ce que vous en pensez, écrivez-moi !!!
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