Fanfiction Warcraft III

Retour à la liste des Fanfiction

Les annales de notre monde

Par Le Rédempteur

Chapitre 1 : Explication de l'apparition d'une population

Chapitre 2 : Le portail d'un continent oublié

Chapitre 3 : La première invasion

Chapitre 4 : Le retour du chaos

Chapitre 5 : Résultats

Epilogue : La défense de Durotar

Salut à toi, lecteur. Tu lis un tome d'histoire qui contient tout ce que les gens ont voulu cacher, mais n'ont pas réussi à effacer. Je vais t'expliquer la création de cette terre. Tout d'abord, sache que malgré les apparences, je ne suis pas Medivh.

Un globe. Des reliefs. De l'eau. Des arbres. Des métaux comme l'or ou l'argent, des richesses qui n'existent plus aujourd'hui. Des petites bestioles microscopiques qui nagent. Elles ont grandi. Elle deviennent soit des proies ou des prédateurs. D'autres ne savent pas nager, donc vont sur la terre ferme. Jusque là, tout va bien.

Mais une erreur surgit : une bête prend une apparence droite. Au bout d'un moment, elles se multiplient et commencent à avoir une intelligence certaine, mais limitée. La 1ère chose à laquelle elles pensent, c'est de se nommer, de trouver un refuge, des moyens de se défendre et aussi elles découvrent la pudeur.

Je suis un descendant de ces bêtes. Toi aussi. Tout le monde t'environnant. Quand elles trouvèrent un refuge de la pluie, une impasse pour se protéger des animaux hostiles, elles fondèrent une tribu : les Humains. En ce temps, la chasse seule est la survie. Tuer pour survivre est un proverbe encore valable aujourd'hui.

Ces hommes et femmes, comme ils se prénommèrent, fondèrent un peuple et plein de bâtiments en cercle pour des réunions nocturnes. Bientôt, ils fonderont un vaste habitat pour tous. Ce village s'agrandit, devint une cité, ensuite un Empire et s'allia avec d'autres groupes d'Humains pour fonder une alliance. Puis l'Empire commît une erreur ; celle de choisir un chef.

Pour s'étendre, elle recruta plein de partisans pour continuer à s'étendre : ravageant terres, trolls ou autres bêtes hostiles du genre et forêts. Pendant ce temps, un autre groupe d'Humains qui ne faisait pas partie de l'Alliance, plus chétifs mais plus rusés et intelligents, pris peur de cette menace grandissante. Ils préfèrent fonder leur peuple à l'extrémité du continent, à l'intérieur des forêts encore vivantes. Faibles au corps à corps, ils faisaient d'excellents archer ou sorciers. On les aurait peut-être pris pour des humains, si ce n'était que ces longues oreilles.

Les Humains les avaient remarquées. Mais leur apparence permit aux Humains de les faire entrer dans l'Alliance : eux les Elfes. La monarchie Elfique pourtant était très égale : Il n'y avait pas de différence entre les Bas-elfes et les Haut-elfes. Le contraire des Humains, qui eux n'avaient de passion que pour la guerre et qui ne se préoccupait pas de son peuple.

Mais ces 2 races n'étaient pas les seules : sur un autre continent, à l'Ouest, d'autres Elfes habitaient. Ils avaient le pouvoir de se camoufler dans la nuit et la forêt. Elle vécut longtemps paisiblement, immortellement comme les Elfes de l'Est. L'erreur fatale apparut quand la paix était à son summum.

Même les puissants Ogres, malins Trolls, féroces Gnolls ou patients Murlocs prirent peur. Yeah ! C'est cool, non ?
A cette époque, l'envie de savoir ce qu'il y a commença à faire rage dans l'Alliance. Les Humains et les Elfes décidèrent de voyager à l'Ouest. Les Nains, de petits Humains barbus, alcooliques à la bière et friands de haches, préféraient explorer là où il gèle, sur un continent dévasté (sans pour autant que quelqu'un, pas même un monstre y soit allé à cause du froid) et gelé.

Ils ne restèrent que sur les côtes, ce qui est déjà bien. Il n'y avait alors plus de Nains sur le continent de l'Est, où règne l'Alliance. Il est à noter, que les Nains sont considérés comme des Humains, donc faisant partie de l'Alliance. Le millier de Nains existant était coincé sur le continent, car c'était l'hiver. On n'en revit plus jusqu'au suivant, et ils n'étaient plus qu'une dizaine. Heureusement, ils réussirent à se repeupler.

Les Humains, qui étaient des centaines et des centaines de bateaux avec les Elfes, périrent tous dans une grande tempête connue sous le nom de : « Déchirure du Maelström ». Donc, beaucoup de pertes, pour rien au final.

Leurs croyances étaient toutes basées sur le monothéisme. Les Humains croyaient en Dieu à leur image, qui les avait tous fondés en commençant par un homme et une femme qui furent expulsés du paradis ; les Elfes étaient un peu pareil ; les Nains croyaient en des Dieux qui aiment la violence, la destruction et les conflits ; et les Elfes des Forêts de l'Ouest croyaient en une Déesse que l'on nomme aujourd'hui de Lune, qui est presque le même mot que leur Déesse (Elune). On sait maintenant que ce n'est juste un élément naturel, comme le Soleil et que nous tournons autour la Nuit.

Mais. Il y a un espace. Un vide. L'univers est grand, plein de planètes et de dimensions. Si dans le futur, nous pourrons voyager sur d'autres planètes, nous connaissons une race qui peut voyager entre les dimensions. La nôtre s'appelle Azeroth, nom de notre planète aussi. Dans chaque dimension où est passée cette espèce, toutes les planètes ont disparues, ou bien sont devenues des montagnes de feu et des déserts. Je vous en parlerai un peu plus tard.

Le Dieu de cette race (encore inconnu), sait tout, et voit tout. Dès qu'une civilisation se créée, il prépare d'envoyer son peuple la raser. Mais il est comme le Dieu des Nains, il aime la bagarre. Il attendit que l'Alliance se développe pour envoyer les siens.

En attendant, il forgea une épée démoniaque (il en avait déjà créé neuf et les avait envoyées de la même manière que celle-là dans les autres dimensions), et la posta sur un endroit d'où il était sûr que personne ne viendrait la chercher sauf une qu'il choisira en temps voulu.

Il décida que son peuple ira sur Azeroth protéger l'arme, et que plus tard il enverrai son armée tuer les Humains. Il fut si impatient, qu'il envoya son armée en même temps que son peuple.
Je vais tâcher de faire vite. Ce moment de l'histoire nous a tellement horrifiés et fatigués que le raconter est même insupportable.

Si vous ne m'avez pas suivi lors des voyages dimensionnels, c'est la fin. L'espèce destructrice avança. Les nuages se noircirent. Des Démons qui faisaient la taille de nos citadelles approchaient. D'où sortaient-ils ? Nous ne savons pas. Raser et ce qu'ils ont le mieux réussi à faire.

Nous étions tous réfugiés dans des grottes, éparpillés sur le continent. On attendait que le danger passe. Un beau jour, ils avaient disparu (du moins il n'étaient plus là et les nuages étaient redevenus blancs).

Nous reconstruisîmes nos forteresses, etc. Mais les Elfes Nocturnes, les prêtres de la Lune, ne la voyaient même plus. Les Démons volaient par millions dans le ciel, les empêchant de voir. Ils étaient désespérés. Les druides n'avaient d'autres choix que de fuir et les Vrais Elfes de se cacher. Avec les rivières rouges de sangs, les arbres avec sur leurs branches des cadavres empalés, et peu de pertes chez les Démons, ces derniers crurent qu'ils avaient remportés la victoire décisive.

Alors qu'ils allaient prendre possession de la planète, un portail gigantesque s'ouvrit dans les cieux. On le voyait des trois continents. Quelle taille ! L'air déçus, les Démons s'envolèrent dans le portail et repartirent. Les Elfes Nocturnes savaient qu'ils reviendraient un jour et dès lors ils se préparent au retour proche ou lointain ; alors que nous croyions avoir remporter la victoire finale sur eux alors que nous ne les avions même pas blessés.

Voilà tout. La suite, tu la connaît. La bataille du Mont Hyjal, etc. Maintenant aujourd'hui, devons-nous considérer que leurs esprits sont de retour ? Ou est-ce la folie des Hommes, qui a poussé la sorcière Jaina Proudmoore a décapiter, devant nous, en ce moment même, alors que je vous parle, le chef de guerre Thrall, un Orc ?

Je fais semblant de ne pas avoir entendu.
Je ne peux rien faire. et je sens la tension monter chez les Orcs assistants à la scène. Les Humains n'ont pas l'air de comprendre ce qu'il se passe et pourquoi la sorcière fait ça mais certains se réjouissent déjà à l'idée de voir la lame du bourreau descendre sur Thrall. Dès qu'elle tombera, ce sera la guerrre entre les Humains et les Orcs. Malheureusement, je n'ai que 5 malheureux grunts pour essayer de le libérer. En revanche, si je les envoie pousser Jaina hors de l'estrade dans la foule et leur dit de revenir immédiatement, ça déclenchera une confusion générale qui non seulement retardera la mort du chef de guerre, mais en plus laissera le temps à quelques Orcs traînant sans armes à le libérer.

C'est ça ou Thrall mourra. Et la guerre d'Azeroth reprendra son rythme incessant. Oui. C'est décidé. Je dis à mes 5 soldats d'aller faire ce qu'ils doivent faire, et quand ils l'auront fait, je lancerai mon arme pour couper le bras du bourreau avant qu'il n'exécute sa sombre tâche. Quand mes grunts reviendront, ils se seront emparés de mon arme, et me l'auront rendue. J'espère que Thrall pourra se libérer. comme moi j'ai pu faire avec les Démons.

Ca y est, ils sont partis. Apparemment, le chef de guerre est dans une sorte de transe. Il est à moitié endormi. Je suis sûr qu'il n'a rien vu de l'action. Les 5 soldats ayant à peine mis les pieds sur les marches pendant que la sorcière faisait son discours, que l'émeute fut déclenchée. J'ai lancé ma lame, mais malheureusement j'ai tué la personne et elle a continué sa route et est tombée dans la foule. Je vis alors 4 de mes grunts descendre dans ma direction, et j'en vis un autre dans la direction de ma lance. Je me suis dit que si je restais là, on nous attaquerait car nous sommes les seuls Orcs véritablement armés. Je savais que mon dernier soldat retrouverait le chemin de notre planque tout seul, et qu'il s'en sortirait. J'ai commencé à courir, et aucun Humain ne m'a vu, coup de chance. Mes Thrall regardait dans ma direction. Pour ne pas qu'il me voie, j'ai dû faire un détour. Mais alors que je m'enfuie, je me rends compte que nous ne sommes plus que quatre ! Je regarde derrière moi, et je vois qu'un d'entre nous avait été transformé en mouton. Je le prends sur mes épaules et je regarde la scène : je constate que Thrall est debout, chancelant mais debout. Alors je continue à courir, puis je l'entends loin derrière moi, qui hurle : « GROOOM ! ».

Je fais semblant de ne pas avoir entendu.
Pendant un an je n'ai eu aucunes nouvelles de mon soldat personnel. A ce qu'on m'a dit, Thrall, le leader Orc, a fondé une nation nommée Durotar, pour protéger ses frères. Je me rends dans le Barrens pour plus d'informations.

Du côté des Humains, j'ai entendu dire que la sorcière avait abandonné la trace des Orcs et s'été retirée en Lordaeron. domaine des Morts-Vivants. Nous remarquions que nous n'étions pas seuls dans les alentours de Durotar, car j'avais aperçu quelqu'un qui nous ressemblait mais avec une peau de couleur d'Ogre. Il était accompagné par un ours. Pour ne pas me faire remarquer je le suivis. Il se dirigeait vers Durotar. Et, arrivés à la ville, je vis d'énormes bâtiments en construction et des Orcs amenant des poutres de bois, d'autres montant la garde ou encore certains parlant dans des forges.

Je compris que celui que je suivis était un sang-mêlé d'Orc et d'Ogre. Je me suis dit que j'allais m'installer dans les collines, et veiller au bon fonctionnement de la cité mais j'ai préféré me mettre en avant-poste et patrouiller pour empêcher d'éventuels envahisseurs d'entrer. Comme les Humains.

Un soir, je fis un cauchemar. Je me rappelais des instants où j'était corrompu par le sang de Mannoroth. Les instants où je devais combattre mes frères Orcs. Tout ça à cause de ce maudit demi-dieu Elfe de la Nuit Cénarius. N'empêche que si ma garde d'Orcs n'avait pas été là. Je n'aurait pas été soigné des suites de mon combat avec le Démon. Les Gardes Noirs qui étaient à mes côtés lorsque que j'était sous l'influence du sang démoniaque m'horripilait mais je ne pouvais pas parler. C'est comme si ma volonté obéissait à une personne étrangère.

Parfois, j'entendais, dans les moments durs pour cette ville d'Orgrimmar, Thrall dire que son frère veillait sur lui. Je n'ai jamais su s'il m'avait vu.
J'ai surpris une conversation entre le sang-mêlé, Rexxar et Thrall. Les Humains lui ont donné rendez-vous pour s'expliquer. Rexxar s'est proposé pour y aller à sa place. Ils disent avoir un otage. Quel lâcheté ! Ca m'a mis hors de moi et tous les quatre sommes allés avant l'heure au lieu de rencontre. Il n'y avait personne. A part mon garde que j'avais envoyé récupérer ma lance. Il était pendu par les pieds sous une arche rocheuse avec ma lance à travers le coeur. Je suis descendu le voir. Triste, j'ai retiré la lance et demandé aux autres de m'aider à le descendre pour l'enterrer. Mais Rexxar approchait ; je dus repartir.

Il éprouva une sorte de dégoût quand il passa à côté de notre ami pendu. Dans la hâte, je ne m'étais pas rendu compte mais l'endroit ressemblait à une arène. Excellent pour tendre une embuscade. Il n'y avait personne. Au moment où il était décidé à repartir, déçu, deux chevaliers sont arrivés par l'unique chemin pour accéder à ce lieu. Ils empêchèrent Rexxar de ressortir.

Alors, d'un peu partout des rochers, des failles, du cours d'eau qui passait peu loin, de la falaise même où j'étais caché, sortirent des fantassins, des paladins ou de sorciers. Certains passèrent même à côté de moi sans me voir. Je me demanda ce qu'il se serait passé s'il m'avaient vus. Sans discuter, un homme vêtu d'une cape noire avec des yeux rouges s'approcha de Rexxar, quelque peu troublé, et lui asséna un violent coup de manche de bâton. Je fus ébahi.

Rexxar, était écroulé par terre, les yeux emplis de fureur, et à ce moment, l'ennemi étant désarmé, tous le monde se jeta sur lui. J'étais tremblant de rage. Voir tant de lâcheté nous a mis en hors de nous. Il avait sans doute perdu connaissance. Alors nous nous élançâmes dans la scène. Ce fut une boucherie, sans vouloir être péjoratif.

Quand il revint à lui, il vit notre oeuvre, c'est-à-dire les têtes écrasées et les corps empalés. Il se demanda si c'est lui qui avait fait ça, puis une trace de sang attira notre attention. « Bravo », était-ce écrit. On avait beaucoup hésité à faire ça. Mais il n'était pas suspicieux. Alors il ne dit rien et rentra.

Plus tard, Thrall envoya Rexxar vers Theramore, QG des Humains. Tous le monde était tendu, car la garde a été baissée. Alors j'ai tiré une flèche porteuse d'un message à l'intention de Thrall, en l'air pour qu'il ne voit pas d'où elle vient. Il la lut à haute voix : « Ne vous inquiètez pas ; je défendrai Orgrimmar. Attendons Rexxar. »

Rexxar ne revint jamais. Mais les Humains non plus. Peut-être s'est-il sacrifié... Je suis vieux. Et Thrall est mort pendant la nuit d'hier. En secret, j'ai révélé toutes les bonnes choses pour diriger à son successeur. Je m'éteindrai bientôt, ainsi que mon unique garde restant, les autres étant morts de vieillesse. Ainsi, je suis sûr que Durotar n'est pas aux mains d'un fou. »

Grom Hellscream
Aucun commentaire - [Poster un commentaire]
Il n'y a pas de commentaire. Soyez le premier à commenter cette histoire !

Poster un commentaire

Vous devez vous identifier pour poster un commentaire.
Nombre de visites sur l'accueil depuis la création du site Warcraft III : 8.780.175 visites.
© Copyright 1998-2024 JudgeHype SRL. Reproduction totale ou partielle interdite sans l'autorisation de l'auteur. Politique de confidentialité.