Fanfiction Warcraft III

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Le labyrinthe de Tchocville

Par Shmilblix
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Histoire sans doute vraie

- Je vais vous conter aujourd'hui une histoire épique ! Incroyable ! Fantastique ! Avec mille éléphants ! Des citées en feu ! Des têtes qui volent ! Des poursuites de Zeppelins ! Des couteaux dans la nuit ! Des trésors ! Des dégobillages ! Des fêtes ! Des pièges ! Des serpents en or ! Des nains unijambistes ! Avec mille éléphants de plus ! L'histoire du LABYRINTHE DE TCHOCVILLE !

Il y a bien longtemps, vivait une ville paisible, appelée Tchocville. Un bon matin, le dirigeant de cette ville, le Mayornaise, rencontra, pendant qu'il faisait son petit jogging matinal dans les montagnes du coin, un vieux monsieur qui avait fait tomber son fagot de bois. Le Mayornaise, appelé Jacques, n'était pas méchant, juste admirablement cupide et pingre, s'exprima en ces termes :

- Hé pépé bouge de là ! Tu vas faire baisser ma moyenne !

Le vieillard se releva, indigné :

- Tais toi jeune andouille ! Que des serpents te sortent de la bouche à chaque impolitesse !

- Bouge de là pépé j'ai a faire, répliqua Jacques en poussant l'homme.

Mais à peine dit-il ces mots qu'il cracha un boa à plumes roses par terre. Au lieu de l'expression horrifiée qu'attendait le sorcier, Jacques arbora une expression ravie...

- Riche ! je suis riche ! Ce serpent est un ridikulus serpum ! Un serpent très rare !

Sur ce, il prit le serpent et détala vers sa ville sous le nez du sorcier qui ouvrait tellement grande la bouche que son dentier magique tomba par terre dans un bruit mat. Arrivé chez, lui, Le Mayornaise prit un sac, et alla dire des grossièretés à son fils, et à chaque fois qu'il parlait un serpent rare tombait dans son sac.

- Tête de Glouhugou !

- Mais papa ! Ca va pas ?

Mais à peine eu t-il dit à son fils qu'il ressemblait à un poireau vinaigrette qu'il afficha une expression horrible : une serpent très gros était en train de sortir.

- Argh... J'ai un serpent dans la gorge !

- Heeuuuaaa...

Son fils roula des yeux un instant puis s'écroula en arrière.

Et ce qui sortit de sa gorge... était un serpent d'or ! Avec des yeux de rubis, une queue en diamant, un corps d'or que pailletait des saphirs !

Les yeux de Jacques sortirent de leurs orbites et tombèrent par terre. Il les ramassa avant de crier comme un dingue :

- OUHOHOUHOHOUHOUHOUHO JEEEE SSSUIIIS RRIIIIIICCCHHHE !

Sur le toit de la maison, l'ouvrier de service pour la pause de chaume sursauta en tomba du toit pour atterrir dans un tonneau de bière. On entendit un hoquet, puis l'ouvrier ne ressortit jamais du tonneau...

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Et Jordan s'approcha de Jeanne, resplendissante dans sa robe de mariée... Il approcha ses lèvres des siennes et dit :

- Haaaa... Que ferais-je pour avoir une assiette de veau à la mode Tauren de l'Antre aux Charcuteries de Heingor !

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Jacques était pingre, aussi, a partir de maintenant, il garda le serpent dans une sacoche d'où il ne l'en sortait que pour le mettre dans son lit le soir. Il portait la sacoche en permanence. Il ne montra le serpent à personne, n'en parla à personne et lobotomisa son fils avec une fourchette à gâteaux.

Plusieurs années plus tard, il reçut une invitation à une fête d'anniversaire. Durant toutes ces années, il s'était appauvrit, car il n'avait jamais vendu le serpent d'or, par contre, les autres il les a vendu à un collectionneur qui lui donna une sacoche de piastres en chocolat sans que Jacques s'en aperçoive. Devant son incapacité et son hatitude, le conseil le jeta de la mairie, parce qu'il pensait que leur ex-Mayornaise fumait un peu trop la moquette.

Lors de la fête, Jacques gardait bien sûr son sac en permanence sur lui. Lors de cette fête, pendant qu'il sirotait tranquillement un verre de houisqui, tout le monde se tourna vers lui avec un sourire radieux. La femme qui avait organisé la fête tenait dans ses mains un grand panier de piastres.

Jacques crut qu'il allait lui demander de payer la fête, aussi songa-t-il de s'approcher de la fenêtre et sauter.

- On a compris que tu avais des problèmes. Alors on s'est tous cotisés pour t'offrir un petit quelque chose !

Jacques reprit des couleurs en un instant.

- Fait un discours !

Jacques les perdit. A la place d'un joli petit rouge-rose qui lui était familier, apparu une délicate couleur verte : il n'avait jamais réussi à faire de bon discours.

Il monta sur un tabouret afin de faire son discours. Mais un des invités attrapa son sac.

- Passe je te le tiens.

- Heu non je préfère pas merci !

- Allez ! Tu vas te casser la margoulette !

- N'insiste pas !

Le tabouret tomba en entraînant Jacques. L'invité lâcha le sac qui s'envola et libéra le serpent qui vola quelques secondes. Puis le serpent retomba dans un bruit mat sur le tapis.

- ... Que... Aaaaah...

Et tous les invités s'évanouirent. Jacques en profita pour ramasser le serpent et s'éclipser dans la nuit. Revenu chez lui, Toute la paranoïa qui n'avait jamais dépassé les limites de son cerveau déborda.

- On va me le voler ! Bon sang ! (il prit une poubelle et cracha une couleuvre) Il faut le cacher. Le cacher, mais où ? Un labyrinthe... Ouuii...

C'est de là que vint l'idée de faire un gigantesque labyrinthe, où il cacherait le serpent pour l'éternité !

- Ageuuuuuuh....

- Oui fiston retourne dans ta chambre. répondit-il à son fils lobotomisé.

Le lendemain, il appela son copain François qui était architecte et lui demanda de créer un labyrinthe très grand. Celui-ci ronchonna mais accepta. Dix ans plus tard, le labyrinthe était terminé et construit. On avait rencontré un ou deux balgrog pendant la construction mais ils avaient été tués bien assez vite.

- Il est magnifique ! s'exclama Jacques.

- Et cher. Voilà la petit note.

François donna une petit feuille à son ami qui la lut.

- 942.563.214 PIASTRES !

- Bah c'est cher tu sais : les esclaves, la nourriture des esclaves (qui ont droit à un festin toutes les semaines), les jours de congé des esclaves et les week-ends, déjà on arrive à une somme de 942 563 210 piastres, et puis y'a la pierre.

Pour toute réponse, son ami lui planta un couteau dans le dos et le poussa dans un ravin. Jacques avait développé une paranoïa critique ces vingts dernières années.

- Ensuite, il faut le piéger. HAHAHA !

Sitôt dit, sitôt fait, il convoqua des centaines de maîtres piégeurs. Ils travaillèrent si bien que au bout d'un an le labyrinthe contenait dix fois plus de pièges que de globules rouges dans tout un corps humain.

Jacques, toujours aussi vil et méchant, demanda à tous les maîtres piégeurs de ramasser une piastre qu'il avait fait tomber et qui avait roulé à l'entrée, et le premier à l'avoir pourrait avoir une formidable récompense. Tous les maîtres foncèrent et moururent tous en même temps lorsque une centaine de lames tombèrent du plafond et les tranchèrent.

- HAHAHAHAHAHAHAHHAHAHA ! MAINTENANT QUE TOUT EST FINI, POSONS LE SERPENT A LA PLACE QUI LUI AI DÛE !

Il avait oublié un petit détail malheureux, car a peine eut-il posé le pied sur la pierre qu'un fossé s'ouvrit et se referma sous lui. le serpent roula au bout du premier couloir, alors que son propriétaire disparaissait dans le sol.

Depuis des années, nombres aventuriers vinrent mourir dans ce labyrinthe en pensant qu'il y avait une citée avec des nains au bout. Jamais personne ne dépassa le premier pas dans le tunnel. Cette activitée marchait si bien que les restaurants inventèrent le "dernier repas avant la mort", les hôtels ne possédaient que des forfaits une journée, mais très chere. On installa un péage tous les 100 mètres sur la seule route qui mène au labyrinthe, route qui dure un kilomètre.

Bizarrement, tous les cadavres disparaissaient. On découvrit plus tard que c'était dû à une fosse qui s'ouvrait lors d'un trop grand poids.

Un jour, un barbare vainc le record grâce à sa tête tranchée qui parcourut un pas en roulant. On avait pris l'habitude de placer un gardien devant l'entrée du labyrinthe qui comptabilisait la distance parcourue par l'aventurier stupide.

Voici un extrait de la monotomie de ce gardien :

- Alors. Heu... c'ui là il a fait... 0,65 pas. Heu... suivant !

- C'est à moi !

- Votre nom ?

- Indiana Jones ! Et heu... pourquoi vous inscrivez mon nom sur cette feuille ? c'est quoi ça, un registre mortuaire ?

- Bon passez.

Tap tap tap... -SLHAAAF-

- 1,98 pas. presque ! Suivant !

Personne n'obtint jamais le serpent d'or, qui d'ailleurs ne devint jamais mythique ou légendaire, parce que personne n'en savait l'existence, vu que tout le monde pensait à un trésor. Il était condamné à moisir minablement.

Et qu'en est-il du vieillard ? Et bein il a voulu faire le coup à un barbare qui passait. Celui-ci, n'ayant pas d'humour lui trancha la tête et glissa dans un fossé où il se rompit la nuque.

- Voilà voilà...

- Dis, j'ai pas vu les éléphants.

- Et les nains unijambistes et les zeppelins.

- Bah heu...

- Moi je suis venu pour les poursuites de zeppelins !

- Sale menteur ! Lynchons-le !

- Mais attendez... on peut s'arranger, regardez :

un jour, un nain unijambiste eu l'idée de prendre un zeppelin pour entrer dans le labyrinthe. Mais ça tentative échoua lorsque une volée de flèches venant du mur d'en face creva le zeppelin et tua le nain sur le coup.

- Vous êtes content maintenant ?

- ... Vous êtes content, n'est ce pas ?

-paf- -paf- -paf-

- Ouuch...
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