Fanfiction Warcraft III

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Histoire n°1

Par Le Chanus Belgicator

Chapitre 1 : Le prince déchu

Le jour ou la nuit, la lumière ou l'obscurité, le mal ou le bien, quelle importance... Seuls les faits comptent. Quelle est l'importance d'emprunter un sentier si l'on n'y avance pas ?

Trop réalistes. Oui, les autres étaient trop réalistes pour faire preuve d'assez d'audace pour se jeter, eux et leurs nations dans un gouffre dont on ne voit pas le fond. Seul oui en avait eu le courage,. Désormais, dans les sombres cachots d'une ville insignifiante désormais, il attend. Sa mort... Ou sa renaissance ? Seul lui le sait. Sa puissance a certes perdu de sa puissance, mais il est toujours supérieur aux esprits normaux. Ils focalisent toute son énergie magique en une tâche : se protéger de toute agression extérieure. Qu'un seul esprit inférieur souille son domaine le plus personnel et il sera alors à leur merci. Non, il ne méritait pas cela. Il ne méritait rien de ce que lui avait infligé jusque là. Le frêle être humain se recroquevilla sur lui-même. On pouvait discerner cependant qu'il avait du être jadis un homme charismatique, un meneur... Mais tout ceci appartenait à une légende dont il était le seul garant. C'était de sa faute, et non de celles des autres. Tout dépendait du point de vue.

Un éclair de lumière. Sur sa peau. Il ne faut pas en perdre une seule parcelle d'énergie. Mais ce bref flash est subitement interrompu, et, comble du malheur, le bol de soupe lancé depuis la minuscule chatière s'est renversé sur le prince jadis empereur des 2 terres. Voila où sa Majesté en est rendu. Laper comme un chien une soupe de grumeau, et autres aliments indignes de ce qu'il est. La rancoeur est palpable. Apparente. Dangereuse...

Se retrouver enfermer dans la prison que l'on tenait autre fois fit éclater de rire le prince déchu. Un rire noir, strident. Ses geôliers pouvaient inventer toute sorte de stratagème concret pour arrêter sa triste charpente,mais jamais ils ne rivaliseraient avec lui en magie. Un éclair déchira le silence de la nuit. Au matin, on ne trouva aucune trace de Kael'Thalas...

« - L'alliance a subi bien des affronts, a été vaincu de nombreuses fois, parfois si facilement que ces défaites nous poursuivent encore, mais jamais à ce point là. Je vous demande de garder le Prince Kael Thalas, mettant à votre disposition tout les moyens de l'alliance, et il s'enfuit, tel un vulgaire voleur, déclara le grand maréchal Pratsthik. Il marqua une pause, le temps de reprendre sa respiration, puis reprit, heureusement, cette évasion, grâce à votre incompétence en tant que geôlier, n'a été que très peu spectaculaire. Nous pouvons encore tout rattraper. Poursuivez le prince, jusqu'à sa mort, ou plus probable la votre. Nous avons de nombreux hommes prêts à s'acquitter de cette tache...

- J'en conviens, maréchal, mais il ne m'a jamais été attribué de mages totalement opérationnel. Arthur toisa le grand maréchal. Un homme sans aucune véritable autorité, regardé par les yeux ambitieux. Une tension naquit entre les deux hommes. De plus, j'ose vous rappeler que la tâche d'administrer cette prison m'avait été attribuée suite à mon incompétence, apparemment évidente en toute maîtrise du combat, et à l'annihilation de magie provoquée lors d'un affrontement avec ces « elfes de sang »... Vous pourrez trouver tous ces éléments consignés dans la bibliothèque de l'alliance, je n'ai plus la référence en tête, mais je suis sûr que les talentueux archivistes de l'alliance sauront aiguiller l'émissaire que vous enverrez...

- Vos arguments sont justes, mais votre incompétence apparemment apparente pour cette mission, ne sont rien aux yeux d'un homme de raison, je me suis appuyé sur vos états de service lors de l'administration de votre ancienne affectation pour prendre cette décision, qui, vous l'entendez bien, est d'une importance capitale. Il s'arrêta, pour faire durer un suspens dont tout le monde connaissait la chute. Ils sont excellents. Et , dans les rares annales consignés lors de la perversion que nous avons pu trouver, voter nom est plusieurs fois cités. Toujours accompagnés d'éloges. Arthur cilla. Il n'avait pas tout à fait tort.

- Certes, Mais j'étais alors un autre homme. Il déglutit. Je vous rappelle humblement que la magie dégage une aura qui impose le respect par mis les hommes. Cet état de fait a été constaté à de nombreuses reprises. Je pense que...

- Mais nous avons peut-être le moyen de vous faire recouvrir une partie de votre magie. Juste le nécessaire. Le reste vous sera donné lorsque vous ramènerez votre « proie », si l'on peut le qualifier de tel, l'interrompit Pratsthik.

- Je ne connaissais pas les aboutissants de la mission. Ni même la totalité des tenants. Mais toutefois, vous sembliez auparavant douter de mes capacités à accomplir cette mission. Non pas que ce soudain changement d'opinion me dérange, mais je m'interroge sur la perspicacité même de ma quête, qui m'est semble-t-il désormais destiné. La grande salle du conseil semblait déserte. Un long silence s'établit, même les autres membres du conseil laissèrent leurs conversations frivoles pour mieux entendre la réponse du maréchal.

- Certes... comme je vous l'ai dit, je dispose de nombreux hommes qui désirent cette quête plus que tout. Pour la gloire. Ils sont dévorés de leur propre ambition. Et pourrait devenir... dérangeant, s'ils réussissaient. Votre désinvolture vis-à-vis de l'évasion du prince des elfes de sangs était telle que j'aie pensé à vous pour « lancer la chasse au prince ». Ainsi, ces commandants, hommes d'arme, et autres mages se seraient rendus compte qu'une chasse n'est pas toujours accompagnée d'un certain panache, et que l'on préférait déléguer ces « basses taches » a des êtres sans grand talent, ni grandes dispositions pour la chose. Ainsi, il serait devenu bien plus serviable ainsi. Et moins hautain en cas de succès. Je commande de nombreux hommes, duc Winterwolf, reprit-il. Je peux décider leur vie ou de leur mort en les envoyant sur des fronts plus ou moins dangereux. Mais, malheureusement, ce ne sont que des hommes, et ils n'acceptent pas le fait qu'un homme qu'ils ne verront sûrement jamais soit le seul garant de leurs destins. J'agis donc parfois selon leurs humeurs. Quand cela me paraît nécessaire et que ça ne contraint pas mes plans. Ors, la colère gronde dans les rangs de l'alliance. Trop de morts, pas assez de victoires. Il ne voit cette guerre qu'à l'échelle d'officier. Seul moi sais reconnaître la victoire d'une défaite, une mort inutile, d'un acte de bravoure. Je vous demanderais donc de garder le silence et d'être le plus discret possible pendant votre chasse, et même après. Ne vous comportez pas en héros. Il y a encore quelque instant, je vous considérait comme je considère la plupart des hommes à mon service : insignifiant, et dévoré d'ambition. Vous avez monté dans mon estime. Vous êtes un homme fin, intègre, et vous avez toutes les qualités nécessaires à diriger une escouade de vétérans. Ne me décevez pas... Votre quête consistera à poursuivre, vous et votre escouade, le prince. Sa signature magique est si forte, que même toute sa puissance ne suffit pas à la masquer totalement. Une fois que vous l'aurez retrouvés, enchaînez le et ramenez le ici. Vous serez ensuite acquitté de votre vie auprès de l'alliance, et serez libres, dans une certaine mesure... Vous devrez quitter le continent, et partir je ne sais où, mais loin. De nombreuses terres attendent d'être découvertes pas des héros. Votre mage vous sera bien sûr restitué totalement.

- Mais pourquoi quitter ces terres ? Est-ce bien nécessaire ? Je suis après tout, selon vos termes, un homme intègre. Jamais je ne dirais mot du service que j'aie rendu à l'alliance... Et, vous semblez oublier les hommes qui ont postulé pour accomplir la tâche que je me résigne à accomplir...

- Je ne doute pas de votre intégrité, mais nous savons tous deux que des secrets sont parfois trop lourds à porter seul. On doit des fois les partager, et c'est de cela dont je me méfie. Je ne sais pas ce que vous serez amener à faire pendant votre quête. Sûrement des meurtres, des tortures, et peut-être même des viols. Je ne vous le reprocherais pas. Si cela est justifié. Quand aux hommes qui m'ont demandé de faire cette quête, leurs oreilles ont été trop fines. Ils croupissent dans un cachot désormais, et formeront votre escouade, après avoir subis une altération de volonté. Ils connaîtront le même sort que vous, autant en cas de victoire qu de défaite.

- Je ne crains hélas ne pas avoir le choix. J'accepte la mission, conclut Arthur.

- Bien, gardes, emmenez le. Vous attendrez mes prochaines instructions dans une auberge de luxe. Je ne crains hélas que si agréable soit le fait de discuter avec vous, ce ne soit la dernière fois que nous nous voyions. Adieu, donc. Il soutint son regard, et Arthur vit se dessiner sur les lèvres du maréchal un sourire en coin. »

Un bon lit, une charmante courtisane à ses côtés, Arthur n'en était cependant pas moins aigre, aigre de devoir mourir à cour ou moyen terme. S'il désertait, tous les membres de l'alliance le poursuivraient, à commencer par son escouade, et s'il réussissait, il se ferait exécuté. Jamais il ne le laisserait repartir, surtout après ce qu'il venait d'entendre. Arthur en déduit que les membres de l'escouade devaient désormais être des pions au service du maréchal, manipulé par la magie. Il n'était là que pour les diriger, et c'est pour cela qu'il n'avait pas subi « l'altération de volonté ». Il serait irrémédiablement transformé en pions sans aucune autorité, privée de l'usage de magie, et n'aurait plus aucune initiative. Etre gardien de prison lui avait enseigné comment l'alliance traitait les hommes un tant soi peu perspicace. La guerre était perdu, et il fallait mieux aller vers les dangereuses terres de Kalimdor plutôt que mourir inévitablement a Loraderon. Bientôt ses pensées devinrent brouillés et il se dit qu'il était peut-être temps de profiter des loisirs mis à sa disposition...

Quand il se réveilla le lendemain, la jeune jouvencelle l'avait quitté. Arthur se leva, prit une bouffé de l'air humide et pourri caractéristique des « plaguelands », puis, fit chauffer de l'eau pour prendre un bain. La chambre n'était pas bien grande, mais toutefois assez lumineuse, chose assez rare dans les villes près du front, ou les meurtrières et les barricades remplaçaient avantageusement une baie vitrée. Le parquet, assez ancien, était plein de poussière, mais chose assez étrange, il n'avait pas commencé à pourrir, bien qu'aucun effort quand à son entretien ne fut constaté par l'oeil alerte d'Arthur pendant son court séjour. Les murs, quand à eux, étaient recouverts d'un enduit jaunâtre de mauvaise facture, pour cacher des arrangements peu élégants. Un lit et une armoire composait le seule mobilier, si l'on pouvait les désigner tel quel : l'armoire se composait de 4 planches de bois mal cloué, et le lit était en fait un matelas à même le sol. Les bonne choses se faisant rare, Arthur se réjouit de cette pièce somme toute assez vivable. Durant la semaine qui suivit, il adopta un rythme bien singulier, changeant littéralement de celui auquel il était contraint en temps que directeur de prison. Il ne dormit que très peu cette semaine ci, se levant à 4H du matin pour se coucher tard dans la nuit. Veillant, parfois. Il meublait ses temps libres en lisant, allait dans les bars, se renseignait sur le front, et écoutait les soldats blessés venant du front. La ville où on l'avait congédié était une de ces petite bourgades crées ou recrées à la va vite, et rares étaient les loisirs auquel l'on pouvait s'adonner, hormis les bars. Arthur vit les convois de ravitaillement, pus parler avec les rares blessés évacués du fond à temps, mais ne fit qu'entrevoir la plupart d'enter eux, condamnés. Arthur passait ainsi des journées dans les hôtels-Dieu écoutant les horribles récits des rescapés. Le moral s'effondrait faces aux horribles banshee et autre elfes noirs. Les charges des morts vivants étaient dévastatrices, et les pilonnages à base de cadavre pourris succédaient à ces dernières. Chaque cadavre était un bien précieux aux yeux de l'ennemi, et les soldats se chargeaient souvent eux même d'aller brûler les cadavres de leur frères d'armes, parfois même en plein assaut. Le front s'écroulait de partout, et l'issue de la guerre semblait plus que jamais perdue. L'alliance se morcelait. Les nains s'affairaient à la reconquête de leurs mines, les elfes étaient presque inexistants, et seuls, les humains ne pouvaient contenir les armées du fléau. Les légions de ce dernier étaient à con plus haut point depuis la campagne de lordaeron, et l'alliance divisée s'embourbait dans une lutte sans fin pour la défense de terres corrompues par le fléau.

Arthur arracha une maudite mouche de sa longue chevelure. Il se regarda dans le miroir, et vit le reflet d'un ersatz d'humain. Le corps frêle, un visage pâle orné, de deux yeux d'un noir profond, encadré par une longue chevelure noire, le faisait parfois passé pour un de ces humains corrompus. Une silhouette osseuse, un cou décharné, des lèvres bleues... Sa magie brûlé par ces maudits elfes de sangs, cette... déchéance physique était aussi accompagné d'une altération de la magie. Sa soif de mana était bien plus grande qu'avant. Arthur pensa tout à coup à ce qu'avait dit le maréchal. On lui redonnerait une partie de sa magie. Comment ceci était possible ? Arthur n'avait jamais rencontré un mal semblable au sien, alors comment pouvait on lui promettre une telle chose ? Tant de questions... Qui engrangeaient d'autres questions ! La porte frappa. Arthur sentit que son répit était terminé. Il alla à la porte, et reconnu par le judas l'air sombre du fonctionnaire. La porte cria quand il la tira, et il crut bien que la poigné rouillée resterait dans sa main. Le fonctionnaire entra dans la pièce, et, sans y être convié, s'installa sur le lit, puit pris sa serviette et invita Arthur à venir près de lui. D'un geste sûr, Arthur s'assit et pu en même temps constater que l'étranger n'arborait pas de poignard...
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