Fanfiction Warcraft III

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Chroniques des grandes batailles

Par Shmilblix
Les autres histoires de l'auteur

La chute de Silvermoon

La grande bataille des champs d'Azeroth

L’histoire des 7 Maîtres-Lame

La prise de Slavedearon

Le temple maudit...

La Bataille du mont Hyjal

Le Débarquement sur les Côtes de Kalimdor

Récit de Caïn Silvenarbre, garde elfe de Silvermoon.

Voici l'histoire de la chute de Silvermoon, la villes des Haut-elfes, détruite par le joug des morts-vivants

A l'aube du 2e jour du siège de Silvermoon par Arthas, le camp de Silvanas était déjà entré dans une lutte féroce avec les morts vivants. Sylvanas savait qu'elle ne pourrait pas arrêter Arthas, mais elle avait envoyé un messager et restait sans nouvelles de lui depuis, elle savait que sa dernière chance était que Silvermoon soit alertée a temps, mais elle ignorait que son messager avait été éliminé par des gargouilles morts-vivantes qui étaient posté sur son chemin...

Le troisième jour, Sylvanas et ses elfes avaient étés vaincus, et Sylvanas était à présent devant Arthas :

- Je ne vous laisserai pas le repos dit Arthas

Sur ce, il transforma Sylvanas en Banshee, lui interdisant à tout jamais le repos éternel...

A Silvermoon, les défenses étaient solides, mais la nouvelle de la chute de Sylvanas n'était pas arrivée, ce qui veut dire que la cité n'était pas en alerte générale. Caïn Sylvenarbre, capitaine elfe, était alors de garde aux portes, avec d'autres elfes. Il scrutait l'horizon, et telle fut sa stupeur lorsque il vit un mouvement dans la forêt... Intriqué, il en parla avec un de ses compagnon, qui lui répondi :

- N'ait crainte, c'est sûrement un messager.

Mais Caïn n'était pas pour autant rassuré. Il haussa les épaules et recommença à scruter l'horizon. C'est alors qu'un rocher passa au dessus de lui, continua sa trajectoire et alla fracasser une maison.

- Non de... ! c'est ma maison ça! s'écria-t-il.

C'est alors que l'armée s'abattit, des goules, des démons des cryptes, des abominations, des gargouilles, des centaines de monstres se précipitèrent sur les remparts. Les portes étaient ouvertes, et la surprise des gardes était telle qu'il n'avait pas eu le temps de les abaisser, alors les morts-vivants pénétrèrent dans la cité sans grande difficulté.

C'est alors que s'ensuivit un combat d'une rage effrayante. Partout les soldats affluaient, et un messager était arrivé en s'écriant que l'autre porte avait été prise.

Les soldats couraient dans tous les sens, et beaucoup fuyaient le combat, c'est le cas de Caïn, qui courait vers le bureau du commandant... Lorsque qu'il arriva devant la porte du bureau, il se dit que le commandant était peut-être déjà au courant, mais autant risquer le tout pour le tout. il entra, et la pensée que le commandant ne serai sans doute pas capable de l'écouter s'insinua dans son cerveau. En effet, le commandant, bien malgré lui, gisait dans du sang -son sang-. A côté de lui, Sylvanas fouillait dans les tiroirs du bureau de l'infortuné commandant.
Alors, un liquide glacé s'insinua dans les veines de Caïn. Il se mit à courir, courir, pendant que tous le monde se battait autour de lui, il courait, courait pour sauver sa vie, il voulait fuir, fuir à tout prix! Il était si terrifié qu'il ne remarqua pas qu'il était dans un cul-de-sac. Il s'écrasa alors sur une porte, qui s'arracha de ses gonds sous le choc. Étonnés, trois squelettes levèrent la tête, laissèrent tomber leurs cadavres encore chauds, et fondirent sur lui.

Rassemblant tout le courage qui lui restait, Caïn leva son épée, prêt à frapper. D'un long coup circulaire, il trancha la tête d'un squelette, se retourna pour affronter le deuxième squelette, et se prit un poignard dans le ventre. Tout tremblant, il sentit la mort venir, noire et froide. Il se dit que tout ce qui avait été entrepris alors pour le monde était fichu, balayé par la Légion Ardente... Il noeud que le temps de voir un personnage curieusement vêtu avec des ossements portant un bâton (le personnage, pas les ossements) entrer dans la pièce, puis ce fut le noir total...

Peu de temps après, enfin pour lui ce n'était rien étant donné qu'il était mort, il rouvrit les yeux. Oui c'est étonnant, et il en fut lui aussi étonné, mais vrai. Il se releva avec peine, car il avait des problèmes de mouvements. Il aperçut le curieux personnage, prit son épée et la leva, prêt à frapper. C'est alors qu'il réalisa ce qui lui était arrivé : le personnage était en fait un nécromancien, et en plus ce nécromancien l'avait ranimé, et renvoyé à l'état de squelette.

Caïn sortit en titubant, et aperçut un humain, le dos tourné, qui se battait avec un de ses précédents agresseurs.

Il se mit à courir -disons plutôt à tituber un peu plus vite-, dans l'espoir de fracasser le crâne de ce squelette, mais il s'aperçut qu'il ne pouvait pas. Il avait une envie curieuse de tuer, frapper, égorger cet humain, et malgré lui il lui trancha la gorge. Alors, épouvanté par le crime qu'il avait commis envers un membre de son peuple, il s'enfuit, courut, voulu atteindre le puis solaire, où les morts pouvaient ressusciter selon une ancienne légende. Il déboucha en pleine place, où les combats faisait rage. Il appela son ami, Sylemanël, qui se battait aux côtés d'un archer royal. Pour toute réponse, son ami lui trancha la tête d'un coup bien ajusté au coup, et Caïn fut perdu à jamais... Au cours de la bataille, Sylemanël, sentant ses forces diminuer rapidement, se réfugia entre deux archers qui tentaient de repousser vaillamment les morts-vivants. Mais la lutte était trop inégale, et li brave elfe se retrouva devant un sombre personnage, juché sur un cheval squelettique. Ce personnage leva son épée, qui était très inquiétante (mais bon Sylemanël ne pouvait pas s'en rendre compte vu qu'il était à la limite de la mort de trouille), et l'abaissa. Mais l'épée ne trancha nullement la chair de l'elfe, mais projeta une curieuse boules verte qui fonça sur Sylemanël, le touchant en pleine figure.

Sylemanël s'écroula, sans vie, aux pieds de nombreux autres elfes.

La lutte était trop inégale, car à chaque mort elfe, un mort-vivant naissait, et si bien que à la fin, il ne restait plus personne de vivant. Alors Arthas pris l'urne et fit revivre les cendre de Kel-Thusad, le nécromancien, et se fut la fin de Silvermoon, la mort d'un bastion des Elfes, et une grande perte pour le bien.
Récit du capitaine de l'infanterie Humaine

C'était le matin. Le matin du 37 du mois de la Chenille Écrasée. Il faisait beau. Un capitaine, debout sur les remparts, se curait le nez. Il se disait que c'était curieux qu'il faisait beau par un jour aussi funeste. Enfin, funeste, il allait sûrement le devenir. Cela faisait en effet 2 jours que les humains avaient posté leurs troupes en attente du combat à venir, la guerre finale contre les orcs, une bataille qui allait définir le vainqueur d'une longue guerre...

- C'est pas trop tôt, 100 ans que ça dure !

- Heuuuu, 96 ans...

- Veuillez ne par m'interrompre s'il vous plaît.

- Mmmffff pardon.

Je disais donc, je disais donc... Rah je m'en rappelle plus ! Ha ! Je m'en souviens ! Je disais donc que c'était la bataille qui allait définir le vainqueur d'un longue guerre. En effet, si les orcs perdent, les humains attaqueront leur capitale, et vice versa.

Le capitaine, qui avait discrètement essuyé son doigt sur la tunique de son voisin, se rendit d'un pas plutôt lent, en fauchant au passage une cuisse de poulet sans surveillance.

- Bjour ca'ptaine ! dit un garde qui faisait sa ronde.

- Bonjour Tarlor. Du nouveau ?

- Non mon p'taine !

- D'accord, je vais allez voir le général. Tâche de veillez à ce que Drognan ne perde pas son casque par dessus les remparts comme l'autre jour. J'ai pas envie d'aller le chercher.

- Moi non plus 'ptaine.

Le capitaine se retrouva bientôt devant la tente du général, gardée par deux colosses en fer-blanc fourrés à la chaire. Il entra, et se mit au garde-à-vous.

- Capitaine de la 1 ère Légion, 3e cohorte, 2e manipule, 1ère centurie au rapport ! cria-t-il.

- Repos, repos, lui répondit un vieux bonhomme d'un âge indéterminable. Alors, des nouvelles ?

- Non général, l'armée orc n'est pas encore arrivée.

- Ha, bien bien...

En fait, cela embêtait énormément le général parce qu'il risquait de perdre son pari... Tout d'un coup, un hurlement de trompette brisa le silence de la tente. Le général et le capitaine se précipitèrent dehors. Dehors, la pagaille régnait : partout les hommes couraient, s'agitaient, prenaient leurs armes...

Le capitaine réussit à attraper un homme qui courait, il manqua de lui arracher le bras.

- Drognan ! Que se passe t-il ?

- Les orcs ! Ils arrivent ! Ils prennent leurs positions !

- Diantre ! s'exclama le capitaine.

- Chic ! s'exclama le général.

Il cherchèrent une place avec un minimum d'un mètre cube libre, en trouvèrent une, et foncèrent dedans. En effet, une ombre noire s'étendait sur l'horizon, et partout on voyait des orcs s'atteler.

- Leur campement sera vite terminé dit le général. Je me demande ce qui les a tant retardé...

- On le verra plus tard ! AUX ARMES ! beugla le capitaine.

Alors, le campement était déjà en désordre, mais là il était carrément un embouteillage total ! On a compté plus tard 15 morts piétinés ainsi que 37 blessés plus ou moins grave.

Après beaucoup de temps, l'armée s'était mise en se qui ressemblait vaguement à un rang pour un myope. Alors, l'armée se mit en branle : rom plom plom plom -aïe mon pied- plom ram -aïe !- rom plom plom...

Au campement des orcs, l'armée n'était vraiment pas un rang, même pas si on qualifiait le "rang" de l'armée humaine un rang parfait, compté au millimètre près.

Alors les deux armées se mirent à courir. Derrière leur sillage, on voyait beaucoup de soldats plus ou moins écrasés. La mêlé se déclencha. Les orcs étaient beaucoup plus nombreux, mais comme ceux de derrière tranchaient ceux de devant pour se battre, ce n'était pas un gros problème. L'infanterie était la première à passer au casse-pipe, accompagnée par l'artillerie et les archers, lanceurs de sorts et autres, qui envoyaient d'ailleurs des sorts un peu partout, si bien qu'un pigeon qui passait au dessus du carnage ne pouvait généralement plus dire rroouu roouuu mais RROOAARRGGHH.

Le capitaine, qui ne savait plus où qu'il était, donnait des coups à tort et à travers, quand il reçu un sort dans le dos, qui eu l'effet immédiat de la transformer en mouton. Pestant de rage "mmêêêêê mêêêê", il entreprit de s'esquiver et de regarder le combat de loin. Tous dépendait du niveau de la sorcière qui avait lancé ce sort, si c'était une maître, l'effet serai définitif... A l'abri de tous mauvais coup, il se mit à brouter un peu, car il avait un creu. Tous en regardant la bataille, il se dit que l'effet ne devrait plus tarder à disparaître, à moins que définitif... Finalement il reprit forme humaine, et il se jura qu'il ne mangerai plus jamais de côtes de mouton...

Près de lui, le combat faisait rage, mais très vite la retraite fut sonnée, les blessées s'esquivèrent, et la cavalerie se prépara à la charge. Tara tari tari tara tara... Les sonneries compliquées des humains retentirent, tandis que les vrombissements orcs faisaient de même : vvvrrrroooooooom vrroooooom.... Et la charge commença, les deux armées se précipitèrent avec une rage folle.

- POUR LA 1 ÈRE LÉGION ! WWAAAAAHHHHHH.

- Oui oui, c'est cela, c'est cela....

Alors, les deux cavaleries se percutèrent en plein fouet en faisant un drôle de son : bOoOoOoOïÏÏÏNNNGGG. Du coup, tous les 1er,2e, 3e et 4e rang furent soufflés et piétinés par leurs congénères. La bataille faisait rage, et les catapultes balançaient leurs roc sur l'ennemi -et aléatoirement sur leurs amis. Tous le monde se battait, un homme tranchait un orc, et se faisait trancher, l'orc qui l'avait tranché se faisait trancher à son tour, et ainsi de suite... Puis vint le grands moment aimé de tous les soldats, les combats héroïques : le principe est simple, chaque camp à trois héros, et ils doivent se battre en combats singulier.

Peu après, les héros se mirent en place et choisirent leurs adversaires :

- Tsa tsam ! Paladin vs Maître-Lame.

- Tsa tsam ! Nain vs Tauren.

- Tsa tsarrrrrgghhlll ! Archimage vs Prophète.

Les combats commencèrent :

- Hé oui ! commençons tout de suite : le paladin esquisse une feinte et abat son marteau sur la tête du maître lame, qui bloque et tranche le paladin en deux, mais mais ! Non ! Le paladin est devenu invincible à temps ! Il ressuscite le nain qui vient de se faire écrabouiller et attaque le maître lame ! Le maître lame se dédouble et c'est quatre images qui fondirent sur le pauvre paladin, qui se fit décapiter !

- Ooooooh, soupirèrent l'assistance humaine.

- OOUUUUARRRRRFGGGHHH mugissa l'assistance orc.

- Et voici le combat Nain vs Tauren ! Le combat commence et... BBAAAOUUUMMM.

- Bon bah le nain n'a pas fait long feu.

- Ooooooooooh...

- Gné ? C'est à nous ? Ah d'accord... OUUUAAAIIIIIRRGGHH.

- Troisième et dernier combat : Archimage v Prophète ! Ahh, on viens de me dire que le prophète avais été abattu dans la bataille... C'est donc Archimage vs Tauren ! Tsa tsaaaaaaam ! Oui ! L'archimage invoque un élémentaire d'eau qui attaque le tauren, le tauren enfonce l'élémentaire qui se disperse en fines gouttelettes ! Mais aussitôt une pluie de glace tombe sur le tauren qui est enfoncé par une stalactrite, une stallagmorve, une stallagalactique, enfin un truc pointu qui tombe du ciel.

- YYEEEAAA firent les humains.

- Grrummpphhh firent les orcs.

- On annonce une petite pause pour l'archimage, pause qui permettra de nettoyer un peu le sang du nain qui à faillit faire tomber l'archimage... Et voilà le dernier combat ! Prêt ? feu ! Et c'est parti ! Et heu... Le maître lame est mort, touché par une boule de feu...

- Gné ? firent les humains.

- RROOOOAARRGGHHHH CA VA FAIRE MAL ! Hurlèrent les orcs, qui avaient perdu, bien malgré eux...

L'armée humaine -enfin ce qui en restait- se prépara à attaquer lorsque qu'un messager arriva, et apporta un pli au général.

- Diantre ! La capitale a été attaquée ! Je dois revenir avec mon armée -ce qu'il en reste- pour la sauver ! Ces traîtres d'orcs avaient prévu l'éventualité qu'il perdraient ! Nous devons partir !

- Oui mon g'néral.

- Général.

- Gésolé mon g'né... général.

Et c'est ainsi que la grande bataille des champs d'Azeroth se déroula...

- Un verre d'eau ?

- Volontiers ça ma donné soif...

- Mais ? COUPEZ ! COUPEZ ! BON SANG !

- Oups !
Il y eu beaucoup de versions, mais voici la seule, la vrai, la... moins crédible, l'histoire des 7 Maîtres-Lame ! (qui à été transformée en 7 Samouraïs et 7 Mercenaires un peu plus tard)

C'était un après-midi. -l'année reste toujours indéterminable-. C'était dans un petit village de paysans, sans aucune défense, qui trônait dans une pititititite vallée d'un pitititit pays. Un moissonneur moissonnait pendant qu'un labouratisateur labouratisatationait, le moissonneur sifflotant une chanson typique du pays,

- Fiuuu siffler en travaillant, fiuu fiuu fiuuuuuuuu...

- Non non, c'est la page 36 du manuel, pas la 37 !

- Ah bon. HIRO SACHI ! HONDA LESSOUTOLAN YAMAMOTOKAKAPOTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ*

Soudain, il s'arrêta de chanter pour observer au loin la colline voisine... Un fin nuage s'en échappait, accompagné d'un bruit de galopade... Le moissonneur laissa échapper un juron du pays :

- Vindju ! faut qu'jaille prévenir les chums !

Et le brave villageois fonça vers le village...

- Hé les aminches ! Y'a les brigands qui arrivent pour nous piller !

- Rogntudju !

Mais déjà les brigands entraient dans le village, et leur chef s'approchait du maire du village.

- Alors, t'as l'oseille ?

- Non désolé mais j'ai du chou qui...

- Assez ! Nous reviendrons dans deux mois ! Et si vous n'avez pas de jôôôliiies -pardon- récoltes à nous donner, nous vous coupons la tête à tous et à toutes !

Et les brigands repartirent vers de nouveaux villages pour les piller un peu. Après que les brigands furent partis, le maire convoqua le conseil du village et s'exprima en ces termes :

- Cela ne peut plus durer. Nous n'avons pas de récoltes à leur donner, ou alors il faudra se résoudre à faire mourir de faim une bonne partie de la population. Il faut trouver une solution ! Avez-vous des idées qui pourraient nous aider ?

- Ouais moi je connais un bon revendeur qui pourrait nous filer des mitrailleuses et...

- Non.

- Bon... C'était juste une idée comme ça...

- Moi je pense qu'il faudrait engager des mercenaires Maîtres-Lames qui pourraient nous protéger, dit un membre du conseil.

- Peut-être... d'autres idées ?

- ...

- Bon. Alors c'est toi qui t'en chargera, dit-il en désignant l'auteur de cette idée.

- Moi ? Mais pourquoi ? c'était juste une idée comme ça... Je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas !

- Tu pars tout de suite.

Le lendemain, le voyageurs arpentait les routes et allait de villages en villages. Son but : allez à Orgrimmar, la capitale orc. Là, il pourrait trouver ce qu'il cherchait. Allez, voyageur, chante une chanson pour nous....

- 1 kilomètre à pied, ça use, ça use...

2 semaines plus tard :

- 367.218.981.421,007 kilomètres à pied, ça use, ça use... oh bon sang il me faut des nouvelles chaussures parce qu'il reste plus que le pied là (ses chaussure étant ratatinée depuis longtemps)***

Mais notre voyageur était enfin arrivé à destination d'Orgrimmar.

- Ouuuééééééé... Vite un hôtel...

Après s'être reposé environ 2 jours, notre voyageur se mit à arpenter la capitale.

- Ohhhhh c'est joli par ici ! Quelle belle maison ! Et ça ! Ouuuaaaahhh.

-plouf-

- Papa, pourquoi y'a le monsieur qui nage dans la fontaine ? dit une gamine qui passait avec son père.

- Parce que s'il marchait dans l'eau, il se noierait... répliqua son père.

Après de jours de tourisme et de baignades (et d'amendes pour baignade interdite) notre voyageur -bon appelons-le Sushiman- aperçu un groupe de gens attroupés devant une maison : devant elle se trouvait deux Maîtres-lame qui s'apprêtait à se battre. Sushiman s'approcha pour regarder l'affrontement. Personne ne parlait, personne ne bougeait, aucun bruit... La tension était à son comble...

-prout- (raaah c'est qui qu'a pété ? !)

- Oyyyyyyyyaaaaaa** !

Ca y est : les Maîtres-lames venaient de bondir. Le premier envoya un rapide coup horizontal qui fut bloqué par les deuxième qui trancha en... en 99 morceaux égaux****

Sushiman s'élança afin d'aller parler au Maître-lame mais fut écrasé par les adorateurs du Maître-lame.

- Ouuaahhh vous êtes trop fort !

- Oooooohhhh mon chéri !

Après avoir boxé quelques fan, Sushiman atteint le Maître-lame qui se retourna et dit, très élégamment :

- Oh tu me lâche espèce de tâche ?

Sushiman, énervé, utilisa son super pouvoir pour assommer le Maître-lame. Après lui avoir piqué son argent il l'emmena dans son hôtel pour lui expliquer l'affaire...

- Voilà, tu connais tout, dit Sushiman à son hôte après lui avoir expliqué tout l'affaire, nous aideras-tu ?

- Nan.

- Mééééééééééé c'est pas sympa !

- Vous pouvez me payer ?

- On a du riz très bon...

- Tu te fiches de moi ?

- Bien.... On a un reste de pudding au caviar sauce vomi.

- Je te suis. Mais, On ne pourrait pas en discuter autour d'une chopine ?

Après avoir recruté 6 autres Maître-Lame, Sushiman se remit en route pour son village...******

- On aurait dû emporte de la bière... pour la route...

- Tu les aurais pas payées de toute façon.

- Et puis quoi encore ? Bande d'égoïstes vous avez de l'argent non ? et puis... c'est Noël !

- C'est pas une raison.

Et après avoir parcouru 367.218.981.421,006 kilomètres, nos amis étaient à 0,001 km du village...

- Mais ! c'est nul ce coin y' a même pas de casino ! dit Cassgrin.

- C'est ça, c'est ça.... de toute façon tu braquerais le chef de jeu. répondit Atchoum.

- En étant invisible, en plus, pendant qu'une image miroir joue...

- Boha elles savent pas jouer elles...

Et nos amis entrèrent dans la salle du conseil, où le maire et ses délégués les attendaient.

- Avé César ! heuuuu.... non. Hi Mayor ! mouais.... Konichi waaaaa** ?

- Suffit. Fait entrer les mercenaires.

- Mais c'est eux là...

- Ah c'est eux ? je le pensais pas...

- L'a un problème le vieux ? demanda un merco.

- Oh heu... bon... Venons-en au fait. Vous êtes là pour nous protéger. Les bandits sont au nombre de 40 et sont bien armés et entraînés. Leur chef s'appelle Danalok. Un hélico vous lâchera dans le secteur Z2, et d'ici vous volerez l'elixir. Attention, Vador vous repérera 2 minutes plus tard et lancera ses troupes de type Godzilla aussitôt.

- K'esse k'il raconte le vieux ? demanda le même merco que 2 lignes au dessus.

- Brom heu bon. Vous devrez garder les 3 entrées du village dont la Nord qui est la plus vulnérable.

- Chouette ! ALLEZ LET'S GO LES BOYS ! ALLEZ GO GO GO !

- Ouuééééééééééééé !

BRAAAAOOoOoOoOoM... 6 des 7 Maîtres-Lames sortirent en courant, mais le 7e fut évacué : 12 côtes écrasées, le nez en bouillie, 202 os cassés et les deux yeux à demi sortis des orbites. Il a eu de la chance, a dit le docteur, parce que une autre "dameuse rapide" de plus et la cervelle sortait par le nez et les oreilles.

Le lendemain, un des Maîtres-lames s'aventurait dans la forêt voisine. C'est alors qu'il entendit un doux murmure gracieux :

- Raaah faut encore que j'mépile la poitrine !

Et là... et là... il vit... une orc cueillant des fleurs dans un rayon de soleil*******... Et là, le coup classique, les cheveux qui volettent sans vent, les violons (ou la musique dans Astérix, là, toum toum toum...).

Le Maître-Lame s'approche, tend la main, oublia de refermer le bec, et l'orcque se retourne et...

- HAHA ! ALLEZ LES GARS MASSACREZ MOI CET ORC !

C'était un humain. Et sitôt dit, sitôt fait, notre ami fut taillé en tranches (bien fines, attention !), emballé et emporté. Dans le village, lorsque les gens apprirent la (mauvaise) nouvelle, le maire se rendit dans la salle de prière de sa petite maison et s'exprima en ces termes :

- TERRE, FEU ET VENTS ! ÉCOUTEZ MON APPEL !

- Muuut muuut muuut muuut. Bonjour je ne suis pas disponible pour l'instant mais vous pouvez me laisser un message si vous souhaitez que je vous rappelle. bip !

- Bah j'aurais essayé au moins.

Sur la porte Nord , 2 Maîtres-Lames préparent les défenses en prévision de l'assaut qui est proche désormais... Des paysans affirment avoir vu dans la matinée un cavalier s'arrêter dans la clairière et observer le village.

- Alors il faut se dépêcher ! c'est maintenant que les choses sérieuses commencent !

Le cavalier rejoignait son camp. On lui avait demandé d'observer le villages de ces bouseux de paysans, et il avait beaucoup d'informations à rendre à son chef... Il était content. D'ailleurs, il était arrivé. Il se rendit à la hutte du chef pour lui communiquer son rapport.

- Le môôôt de pââââsse ? demanda un garde de la tente.

- Hm...aballezorc.

- C'est bon. Entre !

De l'intérieur de la tente, un voix horrible s'échappa...

- Oui... Entre... ze zuit zûr que tu as des bonnes nouvelles...

- Ahh.... Hélas non... Ces bouseux ont requit l'aide de 6 ou 7 Maîtres-lames mercenaires pour les aider à protéger leur village...

- COMMENT ? AHAHAHAH z'est une très bonne nouvelle ! Il pourront enfin se mezurer à mon zabre ! depuis longtemps que ze n'ai pas eu d'adverzaires coriaces ! HAHAHA ! prépare la troupe ! nous allons raccourzir notre délai d'au moins 1 zemaine...

- Oui mon grand zé... général.

- Que dis-tu ? TU TE MOQUES DE MON ACZENT ? ?

- Nooooon...

- TU VAS MOURIR IMMONDE BEZTIOLE !

- Nooooon.

On entendit un bref bruit et on vie une tête rouler hors de la tente. Ce genre d'accidents étaient fréquents dans le camp.

Mais revenons à notre village : Les baraquements étaient fin prêt, et les orcs du village prenais des cours de combat

- Mais qu'es ce k'il fou lui ! Naaan ! la fléchette c'est pour jouer ! et.. TOI LA BAS ! ENVOIE PAS TA LANCE DANS LA CIBLE DES FLÉCHETTES OU JE T'ENVOIE AU COURS DE SELF-DEFENSE ACCÉLÉRÉ !********

Après avoir bien entraînés les paysans les Maîtres-lames apprirent que ces chrcogneugneux de villageois avaient planqués les restes de gâteaux de la veille dans la maison du maire. Autant dire que les gâteaux ont mystérieusement disparus dans la nuit.

- Allez debout les jeunes ! Aujourd'hui une autre dure journée commence ! C'est la plus importante journée de la semaine !

- Mgn. C'est la 72e ce mois-ci...

- Y'a pas 72 journée dans un mois de toute façon.

- Nan mais comme tu radotes un max, ça fait 72 !

- MOI JE RADOTE ? !

- Mais noooon ! je disais ça à lui, là-bas !

- Qui ça, moi ? RÉPÈTE ?

- Mais non ! je disais ça de... de... personne !

Enfin bref. Cette journée était la 31e journée la plus importante du mois ce mois-ci. Très importante, car c'est le jour où les bandits attaquèrent. Les assauts commencèrent à 06H30, heure du débarquement sur les champs paysans. L'alerte fut donnée, et les archers, lanciers et fantassins coururent aux remparts.

- Je veux dix archers dans la maison là ! Toi là ! Toi, tu te planques dans le coin. Ah ! Cassgrin ! t'es sorti de l'hosto (on se rappelle que ce mec s'est fait écrabouiller par ses copains environ 50 lignes plus haut) ça va ? alors met toi là. Vous deux là-bas ! sortez de là et venez par ici ! Voilà. Mettez vous là ! Heu steplé file moi des pastilles valda j'ai mal à la gorge là... Merci.

- Aie Aie Aie, dit Cassgrin, une chose est sûre, La seule chance que l'on a de gagner la bataille, c'est qu'en face ils soient aussi cons qu'ici !

Bref, les remparts étaient presque bien défendus. Sur le rempart nord, Cassgrin et Mâchbien supervisaient la défense...

- Ca y est ! Les armées du Mordor arrivent ! Cria un archer.

- Hein ?

- Pardon. Je sais pas ce qui m'a prit.

Et CrAaAaAaAaAaC ! Les défenses furent percutées par des nain ivres de combats et le combat commença furieusement... Par-ci par là, des têtes, des membres, des yeux, des systèmes digestifs, des nerfs moteurs, des bulbe rachi...dinininnaniniens, des orteils, parfois des auriculaires, des cervelas -Non peut-être pas des cervelas- volaient ! Les deux Maîtres-lames se battaient furieusement surtout le gros là...

- QUI EST GROS ?

- Certainement pas vous.

A la fin, Mâchbien était mort, et Cassgrin sautait d'arbres en arbres, dans l'espoir de pouvoir sauter sur un humain imprudent, mais il reçut un boulet dans les fesses au moment de sauter sur un nain et s'écrasa par terre, se brisant la colonne vertébrale sour le choc. Déjà, il ne restait plus que 3 Maîtres-Lames (et oui c'est pas beaucoup) qui se défendaient furieusement mais il semblait qu'il avait le dessus sur la meute d'assaillants qui se massait pour se faire massacrer.

- 13 ! 14 ! 15 ! ah non 14 celui là est pas encore mort !

- Moi j'en suis déjà à 21 !

- Ouais mais ceux qu'on à tué en même temps ça compte rien du tout.

- Ok, donc 0 pour toi, et 15 pour moi.

- Pffff tu sais pas compter.

Mais leurs ennemis battaient en retraite, pour se réfugier derrière une silhouette sombre, qui se tenait en plein milieu de la place principale.

- Enfin ze vous retrouve... Battons-nous ! Ze zuis le meilleur ! Ze vais vous découper en petits morzeaux !

- T'es pas crédible mon vieux ! dit Atchoum

- Vous êtes venu dans cette casserole ? Vous êtes plus courageux que je ne le pensais ! dit Grognon.

- Z'est ma Bentley ! Mais... MON POUVOIR EST PLUS FORT QUE LE VOTRE !

- Le coté obscur n'est pas le plus fort non...plus rapide, plus facile, plus séduisant ! Répondit Luke, qui n'avait encore rien dit.

- Hey Atchoum, Luke, On va le kicker ce sale type...

- D'accord ! Que la force soit avec toi Luke !

- Au 4 coins du village on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle !

- Bon vous avez fini avec vos blabla à la noix ? Parze que là j'ai pas que ça à faire !

- Juste. A l'attaque !

Et nos amis foncèrent sur l'ennemi. Danalok leva son épée dans le but évident de l'abattre sur la tête de Luke, qui esquiva, se divisa en 4 et lança :

-TOURBILLON DE LAMES !

Et c'est une tornade qui fonça sur Danalok, qui ricana, leva son bouclier pour assommer Luke, ce qui réussi, et Luke alla heurter le mur. D'un coup de lame accompagné d'un sort de baisse de défense, Danalok trancha la tête d'Atchoum, qui roula dans le caniveau avant que Grognon n'ai pû la récupérer.

- Non de ! TU VA MOURIR ! !

- Pauvre inzecte ! tu ne mezure pas ma puizzance ! ze zuis 100000x plus fort que toi !

Grognon leva son épée, lança un sort d'images miroir, et fonça sur Danalok, qui para un coup pour envoyer un méchant coup de pied sur une image qui se volatilisa. Puis d'un coup, faucha tous les autres image qui se dissipèrent lentement, sauf leur model, qui tomba à terre dans son sang, mêlé à celui de ses victimes.

- Mizérable inzecte ! Tu va mourir !

- Tu l'as déjà dit ! dit une vois derrière lui

Et là... là... une ombre passa. rien que ça. Et Luke réapparut, et planta son sabre dans le ventre de Danalok qui s'écroula à son tour. Luke bondit sur lui, déposa son sabre et empoigna le col de la tunique de son ennemi vaincu.

- TU VAS PAYER ! TU... TU AS TUÉ MON PÈRE !

- Non Luke... Je zuis ton père... arggggghhhhhhhhh.....

- NoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOn ! ! ! ! CE N'EST PAS VRAI ! NNOOOOOOON !

Luke était seul. Autour de lui, la place était jonchée de cadavres. Les survivants avaient décampés, et Luke partit pour toujours vers de nouvelles quêtes... On dit qu'il trouva un étrange anneau, et qu'il partit vaincre un ennemi, mais ce n'est qu'une rumeur.

- Et voilà. Vous avez vraiment cru que sa allait bien se finir ? et bah non. raté.
ALLEZ ! A LA PROCHAINE ! VERS DE NOUVELLES AVENTURES !




*ce qui se traduit par : je voulais aller au resto avec mes copains mais y'a ma moto qui a capotééééééeeeee...** (N.D.T)

**en langue Zong zog dans le texte (N.D.T.)

***En fait seul les décors bougeaient.

****Sachant que un morceau mesure 1 cm, déterminez la taille du Maître-Lame vaincu.*****

*****Interdit d'empiler les morceaux.

******Grosse ellipse.

*******Oui je sais c'est pas crédible.

********Petite bande son du cours :
- Bon. j'ai une massue, et je vais te massacre la tronche avec. Bloque comme tu peux.

- Heuuu et comment ?

-Sprotch-

- Suivant !
L'histoire commence déjà, que je vous transporte dans une bataille méconnue...

Déjà, la bataille s'annonçait mal : deux divisions d'infanterie blänk avait étés massacrées par un seul compagnie de cavalerie (le 22e de cavalerie) noärk, cavalerie qui menaçait une tour ennemie... Mais le roi des blänk décida alors de faire monter ses deux compagnie de cavalerie restante en première ligne, afin de contrer la menace grandissante d'un bataillon "fou", qui n'eût pas d'effets vu que la reine des noärk (qui, selon la coutume, avait droit de se battre) massacra une des deux compagnies. L'autre compagnie blänk s'enfuit, mais un bataillon d'infanterie lui barra le chemin. Elle aurait été décimée si la reine blänk n'avait pas massacré le bataillon ennemi. Mais un bataillon "fou" noärk s'était approché et avait fait un mouvement totalement étrange, prenant ainsi la forteresse du roi blänk et tuant ce dernier sur le coup.

- J'ai gagné !

- Pas question ! Vous avez triché môssieu !

- Quoi ? C'est pas ma faute si vous êtes une -biiiiiiiiiiiip- aux échecs !

- Si c'est comme ça, je vous déclare la guerre !

- C'est ça ! Allez jouer avec vos autos en plastiques !

Et ce fût la raison du déclenchement de la nouvelle guerre entre les orcs et les humains... Mais pourquoi encore une ?

- Uhhhh cette chronique manque d'originalité...

- Virez moi ce -biiiiiiiiiiiiip-

-paf-

- Hé non ! Non ! Non ! Aaarrrrgh...

Toum toum toum toum... ta da dam dam, dam da da di dam...

L'heure est venue de vous expliquer le générique d'intro de Warcraft II. Ceux qui ne l'on jamais vu, je vous prie de partir.

- Oh...

-brom bolom....-

- ? Ils sont tous partis ? AH NON REVENEEEEEEEEEEEEEZ ! !

_______________


Approchez vous de la carte, je vais vous conter la prise de la forteresse côtière humaine de Slavedearon par les orcs, dont le déclenchement est dû à une malencontreuse partie d'échecs...

Devant les incidents de frontières répétés, l'état major orc (pour peu qu'ils en ai un) décida d'envahir la graaaaaaande forteresse, la belle, la jolie, l'incomen...men...surableuh, la... l'... l'unique Slavedearon, et trouver la pierre de vision, appelée Lantirpa, une des 370.000.000 pierres disséminées partout dans le mètre2, qui permettrait enfin l'invasion du royaume humain...

Déjà la flotte orc, composée de 17 zeppelins, de 32 juggernauts, tous composés de 15 soldats d'infanterie légère, 5 soldats d'infanterie lourde et de 2 mini-Kodos nain bébés* cracheurs de flammes.

La garnison humaine était composée de 50 soldats légers et d'un héros... Le dénouement paraissait clair... Pourtant, il suffit parfois d'un petit caillou qui se plante pour qu'une montagne s'écrase par terre, ce qui n'arrive qu'environ tous les 300 ans, quand la planète se gratte le dos... D'ailleurs je ne suis pas sûr que le caillou y soit pour quelque chose. Heu... hem hem... oui continuons....

Une mer d'huile** se répandait à l'horizon... Enfin, l'horizon était pour l'instant caché par la flotte orcque... Sur les remparts, les soldats s'alignaient, des lances, des arcs dans les mains...

(studio) - Mais que faites-vous ?

- Bah je me met en scène pour la prise de Minas Thirit ! Regardez le planning, scène deux, Gandalf entre en scène et...

- Dehors ! DEHOOOOOOOORS !

- Bon je vous dérange là ? Bon je continue.

(retour à la normale) Sur les remparts, les soldats s'alignaient, des lances, des arcs dans les mains...

- N'ayez pas peur ! Restez calmes !*** hurlait le capitaine.

En fait, c'était aussi facile qu'ouvrir un coffre avec un pied-de-biche qui était à l'intérieur, mais les soldats avaient peur, et ils le montraient bien.

- Armez ! Tirez ! Armez ! Tirez ! Armez ! Tirez ! attend Moujeau passe moi ton magnétophone... voilà merci... je le règle...

- Joe la taxi, c'est sa viiiiiiiiiie !

- Mauvais disque. Passe moi celui-là.

- Arm-ez ! Ti-rez ! Ti ! Ti ! Ti ! Ti !

- Et merde le disque est rayé... passe moi la boîte... alors... symphonie du cpt. Armétirez... Non... hé, si tu n'as pas les moyens de te payer un entraînement pour devenir discobole professionnel, n'utilises pas tes cds, d'ailleurs je pense pas qu'ils sont pratiques pour ce genre de trucs.

- Sir yes sir !

- Oui bon ça va.

- ALERTE ! ILS ONT POSÉS LEURS BATEAUX SUR LA BEEEEEEEEEERGE !

- Quoi ? A l'attaque !

Et l'attaque fut. Enfin... Déjà les échelles montaient, se posaient, retombaient, remontaient, retombaient, remontaient pour de bon et des dizaines d'orcs montaient, massacraient, tombaient...

Là-haut, la technique principale consiste à se placer entre les échelles, planter un coup d'épée vers la gauche, un coup vers la droite, un coup vers la gauche, et ainsi de suite jusqu'à ce que les orcs en aient marre de rire derrière vous, tellement vous êtes ridicules, et vous poussent par dessus le rempart...

En moins de dix minutes, les remparts Nord et deux tours étaient prises, les humains se retranchaient dans le donjon, archers en haut, cadavres en bas, c'est logique non ? Non ? Ah bon.

Un archer arche, un fantassin fantasse, un héros glandouille jusqu'au lvl10, c'est le cours des choses, ici, à Slavedearon.

Finalement, en haut du donjon, un type pas trop bête remarqua qu'une grosse ampoule se baladait au-dessus de sa tête, ce qui lui donna une idée pas mal****... Elle disait qu'il suffisait de balancer une gros rocher rond dans l'escalier et tous les orcs se feraient balayer...

En bas, un sergent orc vit un gros caillou tomber vers lui. Peu après, il volait en morceaux, qui se mélangèrent avec ceux des humains, qui se battaient dans les escaliers, qui n'avaient rien demandé mais qui s'étaient quand même pris un gros caillou sur le crâne.

- Non de ! Il y a nos soldats là dedans ! !***** se rappella le type.

Peu après, plusieurs orcs furent surpris de voir un type passer par dessus les remparts et tomber au milieu d'un groupe d'orcs qui se régalèrent allègrement, dans la bonne humeur d'un combat gagné d'avance.

Mais comme le rocher avais complètement bouché l'escalier, les orcs entreprirent de casser le donjon pierre par pierre, ce qui était un travail laborieux, parce que, les humains qui devinaient aisément ce qu'ils faisaient, ils jetaient des pierres sur les orcs, et à défaut, leurs camarades.

Au bout de plusieurs heures, le donjon plia un peu dans un sens, puis dans l'autre, mais réussi à se stabiliser. En haut, des archers jouaient aux dés, le héros se coupait les ongles, quelques fantassins restants faisaient du saut à l'élastique.

Quand enfin le donjon céda, il chuta, écrasa quelques orcs stupides et s'effondra sur... la réserve de poudre magique qui explose au moindre choc. Il y eu un joli BAAAAAOOOOOOUUUUUMMMM et tout le monde mourut. Depuis, il ne reste personne, et on se demande d'ailleurs qui a put rapporter cette histoire.

-V oilà. heu...

- Coupez !


*Ce qui, en tout, n'est pas très grand.

**Ne vous y fiez pas, c'est la 3D qui fait ça.

***En fait le générique s'arrête là parce que le cameraman s'est pris une flèche dans la tête.

****Il n'existe pas d'autre ordre, bien sûr.

*****Ce qui en disait long sur ses matières grises/minutes.
L'histoire commence dans une sombre région de Lordearon. Le nom de cette région était hélas depuis longtemps oublié, sans doute parce que la terreur qui s'y installa depuis longtemps épouvanta les habitants et les fit fuir, oubliant tout, ou juste parce qu'ils se creusent la tête depuis la nuit des temps pour lui trouver un nom convenable. Enfin toujours est-il qu'une caravane remplie de nourritures diverses cheminait dans cette région fort montagneuse, dont la seule destination était d'aller ravitailler les villages en détresse, ceux dont les terres étaient gravement touchées par la corruption du Fléau.

Quand même, pour une caravane remplie de nourriture et traversant une région sombre et montagneuse, celle-ci est fort peu défendue. Aucun soldat... Ah si, une colonne de cavaliers apparu au bout de la route et vint se mettre en formation de défense autour de la caravane. Qui est leur chef ? oh. *biiiiip* c'est Lorval. Je crois que les types de la caravane ont intérêt à se planquer fissa parce que ce type est même pas capable d'embrocher un kodo dans un couloir. Je le sait, il a essayé !

Lorval flaira une odeur de pourriture et d'autres odeurs aussi dégueulasses comme par exemple des bottes de barbares où la hutte d'un orc venant de la gauche.

Lorval donna un coup sur le flan de son cheval afin de le faire tourner vers la gauche, d'où provenait l'odeur. Le cheval, lui, tourna à droite et et se cogna contre un chariot. Lorval s'énerva.

«A gauche imbécile, à gauche ! A GAAUUCCHE !»

Le cheval fit quelques petits tour sur lui-même.

« Par là ! stupide canasson !»

Lorval dû y aller à pieds, après avoir transpercé son «rogntudju de canasson !». Et bien sûr, étant donné que ce type était pas des plus intelligents, il emmena la totalité de l'escorte avec lui, laissant seuls les pauvres paysans. Après avoir cheminé hors de portée des cris d'agonie horribles et surtout possibles des membres de la caravane, il arriva devant une sorte d'entrée taillée dans la roche. Ignorant la prudence ou obéissant à un instinct particulier qui conduit souvent les gens à se retrouver avec deux trois flèches dans le dos et la tête dans une marmite, Lorval entra dans le temple, suivi par ses soldats particulièrement réticents, mais sachant faire le choix entre avoir des chances de mourir dedans rapidement ou mourir ici lentement à coup sûr.

« Fait noir ici, passez moi les torches !
- Voilà !
- ... et les allumettes ?
- C'est moi qui ai les allumettes !
- Bon alors tu me les passes ?
- C'est que je sais pas où vous êtes !
- Merde, sortons.
- J'veux bien, mais où est l'entrée ?
- Quoi ?
- Y'a plus d'entrée !
- Bon. File moi ces allumettes tout de suite !
- J'ai peur !»

Le soldat possédant les allumettes se mit a traverser la salle les bras en avant pour trouver son chef.

« Aïe ! Putain l'andouille m'a fourré son doigt dans mon oeil !
- Aouch ! c'est mon pieds ça !»

Lorval ressentit une très grande lassitude en entendant le soldat causer des ravages un peu partout.

Le soldat en question s'engagea dans un couloir étroit et sombre sans s'en rendre compte. Il fini par sentir quelques chose de dur sous ses doigts. Il passa les mains sur les murs et se rendit compte qu'il était dans un couloir imprévu. Se retournant, il sentit un air froid sur son visage. Il en déduit que cette brise devait venir de la salle où ses compagnons étaient rassemblés, et donc il se dirigea dans la direction de cette brise. Son pied droit dérapa pile avant un escalier. Le soldat ne s'en rendit compte que trop tard et tomba face la première dans l'escalier. Après avoir dévalé quelques marches il tomba tête la première sur le sol. Son crâne s'éclata sous le choc.

Dans la salle principale, Lorval, fatigué d'attendre et étonné de n'avoir plus entendu de "aïe" et de "aouch" depuis quelques minutes, décida de se mettre en mouvement malgré l'obscurité. Malheureusement pour lui son équipe n'était composée que de Fusiliers et de Fantassins, -lui même n'étant que capitaine- et pas d'elfes pouvant voir dans la nuit. Le petit groupe se mit donc en mouvement et prit un couloir parallèle à celui emprunté par le défunt soldat. Les soldats tremblaient de peur et personnellement je les comprenais.

« Faites attention en marchant, nous ne savons pas ce qui peut nous arriver ici.»

Bien sûr, étant très courageux il se posta au milieu du groupe. Tout le monde claquait des dents à un tel point que c'était un miracle qu'elles ne soient pas réduites en petits morceaux sur le sol. Le soldat posté tout à l'arrière senti quelques chose bouger derrière lui. Il se retourna et crut distinguer quelque chose se mouvoir dans l'ombre. Il épaula son fusil et se prépara à alerter ses camarades, mais il fut tranché net de la tête aux jambes avant d'avoir pu proférer un seul mot.

Le soldat posté devant la colonne sentit un escalier.

« Dites les gars y'a un escalier !
- Alors avance et évite de tomber, banane !
- Ouais mais.. j'ai peur moi !
- Clac clac clac... kekya ?
- Toi t'as de la chance d'être tout devant sinon tu serais six pieds sous terre !»

La tension était à son paroxysme, étant donné qu'à l'effet terrifiant que procure un étroit couloir obscur venait s'ajouter les claquements de dents incessants d'à peu près tout le monde. Le couloir s'enfonçait de plus en plus profond dans la terre. Le fusilier qui était à présent tout au bout de la colonne sentit à son tour une présence derrière lui. Mais pas la présence rassurante d'un équipier, non... la présence oppressante d'une chose guettant, épiant le moment propice pour vous planter je ne sais quelle arme dans le dos. Étant plus futé que son ex compagnon il attrapa son fusil et tira, manquant sa cible de peu dans le noir.

« Capitaine ! Il y a des choses qui bougent derrière moi ! Et Geoffroy a disparu !
- Merde ! Courez les gars, courez !»

Le fusilier rechargea et tira une nouvelle fois, avant de se mettre à courir dans le couloir avec toute son équipe. La manoeuvre de Lorval était une très mauvaise idée car en position de course il est plus difficile de détecter les pièges et encore plus de faire face à une menace intelligente et déterminée à vous couper en morceaux. Le fusilier rechargea et visa un coin plus sombre que les autres. Une lame lui traversa la tête et ressortit par derrière, emportant en même temps quelques grammes de cervelle. Lorval entendit le bruit de la mort de son compagnon et se mit à courir plus vite. Il commençait a avoir peur, parce qu'il ne restait plus que deux hommes derrière lui et il risquait bien de se retrouver mort bientôt.

Le groupe déboula dans une grande salle éclairée par la phosphorescence de certaines roches. C'était un cul de sac. Les fusiliers sortirent leur fusils et visèrent l'entrée. Mais rien ne parut dans leur champs de vision.

« Montez une barricade avec ce que vous trouverez !

La lumière était très faible, mais on pouvait discerner des meubles brisés et éparpillés un peu partout. Les hommes se mirent à fabriquer une barricade avec ces meubles et à se poster derrière. Un des fantassin déplaça un lourd tonneau et aperçut un trou dans le sol. il releva la tête et vit une sorte de croix sur le mur en face de lui. A cet instant une pique lui pénétra juste en dessous du menton et emporta un peu de cervelle. Quelque chose qui avait jadis ressemblé à une main attrapa le pied du soldat et l'emporta dans le trou.

Lorval ne remarqua pas la disparition de son soldat, car il fixait attentivement le tunnel devant lui d'où ne sort absolument rien. Un des soldats se leva et alla passer la tête par l'entrée du tunnel.

« Pff y'a rien les gars ! Moi je pense que c'est des trucs de dégonflés qui ont fait ça pour pas avoir à marcher plus !
- Clac clac clac clac.
- Qui fait ça ?
- Clac... mes clac, mes dents clac... je crois...
- Merde y'en a marre ! On va foncer dans ce tunnel, revenir dans la salle et ne plus en bouger !
- Heu vous êtes sûr que c'est une bonne idée ?
- Je suis sûr qu'on y trouvera nos compagnons soi-disant disparus et je jure de leur botter les fesses !
- Mais vraiment moi je crois que...
- ON SE FICHE DE CE QUE VOUS CROYEZ !»

En fait les deux choix de Lorval était suicidaires. S'il restait dans la salle il se serait fait massacré par des choses sortant du trou (mais ça il ne le savait pas), tandis que s'il fonçait dans le couloir il finirait pas s'embrocher tout seul par une pique disposée là dans le seul but de se faire une bonne brochette.

Et c'est ainsi que le groupe fonça comme un dératé dans le couloir, épées brandies fièrement et dents claquant. Le soldat tout derrière (place qui commence à être sérieusement maudite) sentit quelque chose lui agripper la jambe. Il sortit son épée et donna de grands coups dans la chose qui semblait être une tentacule. Mais le tentacule l'entraîna irrésistiblement vers les abîmes insondables de la mort. Le nouveau promu à la place de prochain sur la liste sentit que sa nouvelle affectation pourrait bien être la dernière mais il ne s'arrêta pas. C'est tout juste s'il tira dans le noir. Enfin le groupe sortit de l'etroit tunnel et tournant la tête, Lorval pût apercevoir la lumière de l'entrée. Tout joyeux et rendu fou par la joie il courut comme un fou vers la sortie avec ses deux seuls derniers compagnons.

« La sortie !
- Argghh !
- Bbboooaoaaorrgghlleeeeeee !»

Lorsque Lorval sortit il était seul. Désespérément seul. Il se retourna et vit une main frénétique racler le sol puit disparaître dans l'ombre. Une giclée de sang la remplaça. Lorval continua de courir comme un fou. Il courut tant qu'il arriva très vite à la fière citée de Dalaran, en haillons et saignant. Les gardes furent horrifiés de le voir ainsi, tel un mort vivant. Il demanda à voir le roi de toute urgence. Les soldats le conduisirent à contre coeur en prenant bien soin de ne pas le toucher tellement il était sale.

Enfin il parut devant le roi, et il lui exposa sa funeste aventure. Hélas le roi ne le crut point, et ordonna à la garde de se saisir de Lorval et de le jeter en prison, craignant que celui ci ne soit un traitre. Un des garde s'avança vers Lorval et voulu lui prendre l'épaule. La main traversa l'épaule et le garde hurla horriblement. Le garde ressortit sa main de l'épaule de Lorval et la vit dans un horrible état de putréfaction. La maladie atteint son visage en quelques secondes et il mourut ne laissant qu'une vague trace de chair en décomposition. Lorval vit cette horreur et devint totalement fou. Le roi ordonna à ses plus puissants mages et Archimages d'expédier l'âme de Lorval en enfer, et celà fut vite fait car Lorval ne résista pas. Son désespoir était tel qu'ils n'avait absolument plus goût à la vie. Lorval disparut ainsi. il ne reste désormais de lui que des dalles noircies par sa curieuse malédiction.
Le jour se leva sur le mont Hyjal. Malfurion Stormrage* regarda Tyrande Whispermind*. Les races humaines, orcques et elfiques avaient établies des campements pour arrêter l'avancée d'Archimonde sur le mont Hyjal. Jaina Proodmore* prit la parole.

"Notre but sera de protéger Hyjal d'Archimonde.
-Exact, dit Tyrande. Il faudra donner nos vies pour protéger cette terres."
Thrall répondit : "Mes valeureux guerriers sont prêts à donner leur vie pour sauver cette terre de l'invasion de la Légion...
-Parfait, dit Malfurion. Alors rejoignez vos campements et préparez vous au combat."

C'est à ce moment là qu'un chevalier humain arriva en haletant vers eux.

"Madame Proodmore ! Madame Proodmore ! une grande agitation règne dans le camp des morts-vivants ! Je pense qu'il se mettent en place pour la bataille !
-Et bien mes amis, il est temps d'y aller pour moi."
Thrall s'avança : "bonne chance, madame."
-Bonne chance à vous tous, dit Tyrande.


--Campement humain--

Jaina arriva dans son camp. Partout les paysans s'affairaient à construire des tours et des barricades. Les fantassins s'affairaient et réparaient leurs armures, les fusiliers préparaient leurs balles.

"Madame, venez voir par là !, clama un fusilier."

Jaina s'avança près de la première barricade et prit la longue-vue que lui tendait le nain.
"Diable, ils s'apprêtent à lancer un assaut ! Tout le monde a son poste, ils vont attaquer !"

Ce fut un véritable bazar dans le camps. Tous les fantassins mettaient leur armure et fonçaient vers les barricades. Au bout d'un moment, les humains purent effectivement distinguer l'armée mort-vivante ce mettre en marche. Du moins, une partie. Apparemment Archimonde voulait envoyer des vagues successives avant de lancer un assaut final sur le camp humain.

Tous les fusiliers épaulèrent. Vers eux fonçaient des démons des cryptes, des goules, des chariots à viande et des gargouilles. Jaina sentit un dégoût croître en elle. Elle leva la main.

"Préparez............................FEU !"

Ce fut un torrent de balles qui tomba sur les morts-vivants, fauchant les premiers rangs. Les fusiliers tirèrent sans relâche jusqu'à ce que les morts-vivants soient trop près. Ce fut au tour de l'infanterie puis à la cavalerie de foncer au combat pendant que les fusiliers se repliaient.

Jaina lança un élémentaire d'eau dans la foule et commença a envoyer des boules de feu. C'était un véritable carnage : partout des têtes volaient, du sang giclait horriblement. Jaina lança un sort de blizzard vers les derniers rang des morts-vivants pendant que son élémentaire se faisait minablement toaster par deux démons des cryptes. Un tir de chariot à viande fit s'écrouler une tour près de Jaina, elle n'eût que le temps de sauter sur le côté avant que plusieurs tonnes de pierres s'écroulent. Jaina tenta de se relever et aperçu une goule qui fonçait vers elle à toute allure. Jaina avait lâché son bâton qui avait rouler quelques mètres plus loin. Elle courut le rattraper mais la goule fut sur elle avant. D'un coup de griffe la goule griffa le dos de Jaina qui tomba au sol. Un chevalier passa soudain et décapita proprement la tête de la goule qui vola et atteignit Jaina à la tête, la sauvant in extremis.


La bataille était perdue pour les humains. Jaina était bloquée dans un coin avec quelques fantassins et fusiliers qui se battaient bravement. Soudain retentit une clameur. Jaina vit une dizaine de grunt et d'archers elfes dévaler la pente qui menait au campement. À leur tête, Tyrande Whispermind*. Une autre clameur retentit, cette fois celle des miliciens humains qui prenaient les chariots à viandes laissés sans surveillance à l'entrée du camp. Pris sur trois fronts, les morts-vivants furent très vites repoussés ou détruits. les survivants remontèrent vers le deuxième camp, celui des orcs...


--Campement des orcs--

Thrall se leva. Tyrande et ses hommes revenaient, ramenant les survivants humains. Les morts-vivants n'allaient pas tarder à construire leur camp à la place de celui des humains. Il fit passer le commando et envoya ses artificiers placer les mines. Si les morts-vivants passaient par là, il y aurait une bonne charcuterie.

Les catapultes se mirent en place, les sorciers docteurs préparèrent leurs sorts, les grunts leur haches. Jaina vint voir Thrall alors qu'il était avec Cairne Bloodhoof*

"Je met mes hommes a votre service.
-Merci madame... J'espère que vous combattrez aussi.
-Bien évidemment !
-Parfait... Cairne, mon ami, ceci va être un grand jour."

Et pour la deuxième fois de la journée un soldat leur coupa la parole.

"Les morts-vivants attaquent !
-Lock truc ogar ! à l'attaque !"

Cairne, Jaina et Thrall sortirent en courant, précédés par le grunt. Les morts-vivants se répandaient dans une terrible traînée noire sur le chemin qui menait au camps. Jaina s'avança près d'un chaman orc. Elle l'entendit déclarer : "héhéhé ils vont bientôt arriver au champ de mines... Je dirais... cinq secondes..."

Six secondes plus tard, une vague de feu sortit de terre et qui réduisit à néant les premiers rang (décidément les premiers rangs se font moins sûrs). Les mort-vivants continuèrent d'avancer, perdus dans leur rage destructrice, ignorant leur pertes. Ils atteignirent les barricades où des centaines de grunt, chasseur de têtes, fiers taurens, chamans et sorciers docteurs les attendaient.

Ce fut un terrible choc assourdissant. Partout régnait le bruit des massacres, du sang qui giclait en gros bouillons et des corps qui s'écroulaient. Des rochers passaient au dessus des têtes, lancés par des catapultes orcques. Partout il pleuvait des morceaux de corps découpés par le souffle des mines. Là des haches s'écrasaient sur des crânes trop mous, là des dents se plantaient dans la chair, là un mort-vivant se faisait aplatir par un tronc d'arbre. Cairne Bloodhoof cria et se jeta en plein dans les rangs ennemis. Il fit un choc martial accompagné d'une onde de choc qui balaya littéralement les rangs autour de lui.

Jaina perdit Thrall de vue dans la bataille. ça et là des totems de régénération de la vie apparaissaient, soignant les blessés. Des taurens tombaient, immédiatement remplacés par d'autres, toujours plus nombreux. Jaina lança une boule de feu, planta son bâton dans la mâchoire d'une goule qui s'approchait trop, invoqua un élémentaire d'eau qui balança une baffe aquatique sur un démon des cryptes. À côté de Jaina se trouvait deux fantassins qui la protégeaient. Un rets attrapa l'un d'eux, et Jaina le vit avec horreur se faire traîner jusqu'à la bouche d'un démon des cryptes qui le croqua un grand coup. Mais cette fois encore les orcs avaient le dessous.

Thrall résolut d'abandonner le combat et il replia quelques centaines de ses troupes vers le campement elfique. Le passage vers le campement elfique allait être très dur pour les morts-vivants : en effet, Malfurion Stormrage avait eût l'idée de placer des anciens protecteurs dans la forêt environnante. Dès que les morts-vivants atteindraient la moitié du chemin, c'est un torrent de rocher qui tomberai sur eux. Les troupes mêlées humains, taurens, orcs se retirèrent jusqu'aux barricades, où elles purent se restaurer près des puits de lune qui ont été placés en très grand nombres près des barricades.


--Camp Elfique--

Archimonde résolut de ne pas laisser à ses ennemis le temps de souffler, aussi il envoya tout de suite ses soldats attaquer le camp elfe. Cette fois, ce fut tout le reste de l'armée mort-vivante qui s'attaqua au chemin. A peine au milieu du chemin les anciens protecteurs déclenchèrent sur eux leur jets de roches dévastateurs.

La chouette scout de Tyrande était perchée sur un arbre. Tyrande eût le plaisir de voir des centaines de rochers transformer en pâtée une bonne partie de l'armée mort-vivante. Malheureusement un rocher mal lancé explosa la chouette ainsi que l'arbre et Tyrande dû arrêter là sa contemplation. Elle remarqua que ses archers se battaient déjà avec les chasseresses et décida de foncer les aider.

Elle donna une tape sur son tigre qui s'élança lestement et parvint aux barricades en un clin d'oeil. Tyrande se mit au centre de la première barricade et se concentra. Une grande colonne de lumière monta du sol sous ses pieds. Et là, des tonnes de rochers en fusion tombèrent du ciel, explosant, ratiboisant, éparpillant, écrasant, atomisant et plein d'autres verbes en -ant les morts-vivants. A la fin du sort Tyrande recula et commença à décocher des flèches. Thrall était là, aux côtés de Jaina, et Cairne aussi qui hachait joyeusement les morts-vivants qui passaient à sa portée en chantant une ballade tauren. Les anciens continuaient de lancer leurs rochers mais cette fois ils durent faire face au problème des chariots à viande qui bombardaient les arbres et souvent touchaient leur but. Soudain, l'armée mort-vivante recula, arrêtant le combat. Les guerriers se regardèrent. La forêt s'illumina et des centaines d'explosions retentirent. Les feux follets de tous les anciens protecteurs s'élevèrent dans le ciel. L'armée mort-vivante s'écarta et Tyrande vit une silhouette très grande s'avancer. Un recul de peur secoua les trois races.

Archimonde s'avança, regarda l'armée de l'alliance et éclata d'un terrible rire tonitruant. Un grunt, n'y tenant plus, s'élança en levant sa hache et en gueulant comme un malade. D'une baffe, Archimonde fit voler sa tête au loin. Tyrande trembla de rage en voyant l'armée mort-vivante se retirer. D'un seul mouvement, tous les guerriers rassemblés ici se jetèrent sur Archimonde. Celui-ci se jeta dans la bataille. Ses coups dévastateurs tuaient énormément de personnes, fauchant les têtes et les corps. Cairne se jeta sur lui et lança un choc martial ainsi qu'une onde de choc qui attinrent Archimonde et le firent vaciller. Celui-ci se ressaisit et envoya une boule verdâtre sur Cairne qui l'envoya voler au loin sans le tuer. Thrall envoya une chaîne d'éclair ainsi que deux loups sur Archimonde, tout en lançant un tremblement de terre sur ce dernier. Archimonde encaissa tout et envoya un doigt de la mort sur un ancien protecteur qui explosa. Malfurion jeta des sarments sur Archimonde et ce fut le signal pour tout le reste de l'armée pour se jeter encore une fois sur Archimonde. Tyrande eût peine de voir ses frères elfes voler au loin, laissant du sang au passage sur le reste des soldats. Tyrande sentit une main se poser sur son épaule. Malfurion se tenait derrière elle.

"Partons. Jaina va lancer un sort de téléportation de groupe et nous nous regrouperons sur l'hôtel de ville de secours situé de l'autre côté de la montagne.
-Mais... Tu ne va pas faire ça !
-Ne t'inquiète pas. J'ai tout prévu.
-Tu vas sacrifier notre race !
-Non ! Jaina !"

Celle-ci obtempéra et lança le sort. Toute l'armée fut téléportée, laissant Archimonde seul au milieu d'un carnage sans pareil. Celui-ci éclata de rire et s'avança vers la grande porte qui menait à l'arbre. Il l'explosa et disparut entre les arbres.

Les survivants épongeaient leur sueur, pleuraient leurs morts, soignaient leurs blessures. Ils étaient hors d'affaire. Ils commencèrent à poser leurs armes et leur armure.
Tyrande éclata en pleurs. Ils se trouvaient saufs, mais elle avait l'impression que tout serait perdu à jamais. Malfurion se campa devant elle.

"Tout est perdu, dit-elle.
-Au contraire, nous avons gagné... Laisse moi t'expliquer...



*traduction des noms :
Cairne Sabot Ensanglanté
Tyrande Chuchoteuse d'Esprit (oO)
Malfurion Fureur de la Tempête
Sylvanas Windrunner : Sylvanas Marcheuse de Vent. (ou qui Marche sur le Vent)
Thrall et sa flottille s'approchait des côtes du continent appelé Kalimdor. C'était évidemment le grand Exode de la Horde. Thrall, accompagné de son ami Grom Hellscream ainsi que de leurs flottes respectives avaient pris la mer dans l'espoir de trouver une nouvelle terre. Nous sommes sur le bateau amiral de Thrall.

Thrall traçait le chemin parcouru sur sa carte. Il n'avait aucune idée de l'endroit où ils allaient. A bord les vivres commençaient à manquer, il devenait urgent d'accoster. Lui même commençait à être fatigué de cette traversée. Il en était encore à ces réflexions lorsque le grunt de vigie cria "terre !". Thrall se précipita dehors. Par une malchance ou par un as de pique tiré par le Destin dans le grand jeu de la vie, un savon se trouvait pile sur le chemin du pied droit de Thrall. Thrall glissa quelques millisecondes avant de s'écrouler lourdement sur le dos. Le savon, quant à lui, s'envola d'un trait et alla percuter un chasseur de tête juste à la nuque, l'envoyant par dessus bord. Thrall se releva péniblement en se massant la nuque endolorie et alla en boitillant au bastingage de la proue.

En effet, devant eux s'étendait une longue terre de type jungle. Thrall s'accouda à la proue, regardant avec émerveillement cette nouvelle terre. Il n'eût pas beaucoup le temps de se réjouir car le bateau était prit dans un fort étrange courant. Une partie de sa flotte de combat se trouvait aussi dans la même posture, les autres bateaux étant trop éloignés pour être pris dans le courant. Le lieutenant du bateau vint voir Thrall et lui dit :

- Seigneur Thrall, le bateau est entraîné vers la côte, là bas ! La vigie affirme qu'elle voit des campements forts étranges, je pense qu'ils appartiennent à des naufrageurs.

- Hmmm... Pouvons nous rebrousser chemin ?

- Non, et deux autres bateaux sont prit aussi.

- Alors nous essayeront d'accoster sans endommager les bateaux. Dites-le aux autres bateaux.

- Oui !

Finalement les trois bateaux jetèrent leurs ancres dans la baie. Les campements appartenaient à une race étrange d'hommes cochons, et ils avaient pas l'air de vouloir offrir un thé et des biscuits à tremper dedans aux orcs... A vrai dire, si les orcs débarquaient, ils risquaient de tremper eux aussi, mais pas vraiment dans le même breuvage. Thrall ordonna le débarquement total de toutes ses troupes qui descendirent dans les chaloupes. Sur la plage étaient disposé de sortes de croix en bois plantées dans le sable, comme si on ne voulait pas qu'on débarque ici avec des catapultes. Les hommes-cochons passèrent à l'attaque. Ils disposaient de catapultes et d'archers, mais aucun des deux ne visaient très bien. Cependant les orcs se faisaient toucher quand même (faut dire que question discrétion, un orc...). Il y avait cent mètres de plage a parcourir avant d'atteindre les campements des hommes cochons, ça allait chauffer. Thrall attrapa sa corne de brume et souffla un bon coup dedans. A ce moment tous les orcs sautèrent et coururent s'abriter derrière les croix. Ils avançaient jusqu'à la prochaine croix, et ainsi de suite. Malheureusement plusieurs orcs n'arrivaient jamais à la prochaine croix, fauchés malheureusement par une flèche ou un rocher lancé avec précision. Thrall débarqua lui aussi, et se tenait à quatre-vingt mètres environ des campements. Il se releva un peu et compta les ennemis.

- 14 guerriers, 6 archers et 3 catapultes... nous on est 27 grunts et 8 chasseurs de têtes.

A côté de lui une pierre s'écrasa, soufflant quelques orcs. Thrall se dit mentalement que un chasseur de tête et deux guerriers venaient d'être rayés de la liste. Thrall lança une chaîne d'éclair sur les hommes-cochons. Dégâts minimes. Thrall profita de cette diversion pour foncer à la prochaine croix. Il réussit à passer deux croix avant qu'une flèche s'écrase à ses côtés. Juste derrière lui un grunt se prit une flèche dans la cuisse. Il s'écroula sur le sable et appela Thrall.

- Aie ! Chef ! Aidez moi !

Thrall ne réfléchi pas : il lança une deuxième chaîne d'éclair et s'élança pour aider le grunt. Il bondit aux côtés du grunt juste avant qu'une flèche perça l'endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant. Thrall attrapa les bras du grunt et se releva. Il le tira jusqu'à la croix tout en ce disant :

"Demain, régime pour toute l'armée !"

Il enleva la flèche de la cuisse du grunt et se remit à son ascension. Il ne fit que deux pas lorsqu'il entendit un petit déclic effrayant : une mine gobeline juste sous son pied. La sueur perla sur son front : pourrait-il s'échapper à temps ?

- Pssstt les mecs, venez m'aider !

Les trois orcs disposés à côté de lui le regardèrent en coin puis s'enfuirent sans demander leur reste (mauvais calcul car une catapulte les fit voler en morceaux).

Thrall se retourna. Derrière lui un chasseur de tête avait comprit la situation et essayait de s'éloigner doucement.

Thrall tenta le tout pour le tout en voyant la nullité de ses hommes : il invoqua un loup juste sur la mine et bondit. Mauvais calcul, la mine explosa deux secondes plus tard et Thrall se prit une pointe dans l'épaule. Il grimaça. Il se releva malgré tout. La chance n'était décidément pas du côté de Thrall : une rondelle de bois se trouvait sur le sable et Thrall glissa dessus. Thrall tomba la tête la première sur une des croix. Ce fût un véritable miracle : Thrall ne s'empala pas. Il fût juste un peu sonné, mais c'est tout. À sa droite se trouvait un grunt et un chasseur de tête. Il leur fit signe de courir en même temps que lui. Ils n'était plus qu'à dix mètres des ennemis. Thrall lança une chaîne d'éclair, puis il invoqua deux loups qu'il envoya sur un guerrier homme cochon. Un archer à côté de lui prit en pleine face le javelot du chasseur de tête. thrall regarda autour de lui : une dizaine d'orcs avaient survécu fort heureusement et bataillaient avec les hommes-cochons qui s'enfuyaient dans le village. Thrall sourit :

- GNheheheheheheheheheheheh

- Chef... j'aimal...

- ?

- Bouuaargghlee..

Un grunt s'effondra aux pieds de Thrall, suivit d'un chasseur de tête qui tendit un javelot Thrall en gémissant "tiens lance ça..."

Thrall enleva ses lunettes et les essuya. Toute son armée était morte. Thrall se gratta la tête, puis il sortit le script. Il le relut. Ses yeux remontèrent sur l'armée rassemblée devant lui. Dans un élan qui parut éternel, sa bouche s'ouvrit.... lentement... Précédé par une délicate odeur de fraise le son vint au monde.

- CCCAAAAAAAAYYY QQUOOOIII CE BBBBAAAZZZAAARRDDDD OONNN AURRAAAIIITT DÛÛÛÛ GAAAGGNNNNEEERRR !

Le chef des Hommes-cochon ouvrit la bouche dans un grand plop.

- Ha bon ?

- C'est dans le script.

- Hum... oh...

- Nan ça c'est la scène avec... avec... heu... Thrallina... Elle a été coupée au montage...

- Héhéhé...

- Héhéhé...

- Héhéhé...

(silence)

- Hem.

- Hum.

- Coupez ! Bon c'est nul on refera demain les gars !

Alors, les soldats se relevèrent en masse et sortirent du plateau pour aller vaquer aux occupations quotidiennes du studio.

- Sinon, Je t'invite au resto, dit "Thrall".

- Je veux bien... Ta femme va bien ? répondit "le chef des hommes-cochons".

- Oui oui ça va bien...
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